En vacances à Oyo, commune du Département de la Cuvette, le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso a reçu en audience, samedi 21 septembre 2024, cinq anciennes gloires du football africain international, El Hadji Diouf (Sénégal), Samuel Eto’o fils (Cameroun), Emmanuel Sheyi Adébayor (Togo), Jay-Jay Okocha (Nigéria) et Gyan Asamoah (Ghana), venus au Congo marquer leur soutien à l’initiative de construction de l’Académie de football Alima, à Oyo, fruit du partenariat du gouvernement avec le champion du monde français, Blaise Matuidi, qui ouvrira ses portes en octobre prochain.
La situation déplorable du football congolais préoccupe le Président de la République. C’est pour cela que Denis Sassou-Nguesso tient à l’Académie de football Alima. Raison pour laquelle des grands noms du football africain et international sont approchés. Les cinq internationaux africains sont venus à Oyo manifester leur soutien à l’initiative de création de cette académie de football, déjà soutenu par leur collègue Blaise Matuidi. Au cours de leur entretien, le Président Denis Sassou-Nguesso a retracé brièvement le parcours du football congolais, avant de leur exprimer son attachement au sport-roi, le football pour lequel il a toujours œuvré pour son développement au Congo.
Avant d’être reçu par le Chef de l’Etat, les cinq internationaux africains ont visité le chantier de construction de ce centre de formation. C’est le Gymnase d’Oyo qui va être transformé en académie de football. Les travaux portent actuellement sur la construction des dortoirs, des réfectoires, l’infirmerie, les diverses commodités et l’aménagement des aires de jeu.
A l’issue de l’audience présidentielle, deux membres de la délégation ont confié leurs impressions à la presse. «Quand on était jeune, on avait, tous, rêvé et on avait l’envie de faire quelque chose d’extraordinaire pour notre communauté, pour notre pays et pour le continent. Ce que Son Excellence, le Président Denis Sassou-Nguesso, fait est une chance énorme pour la jeunesse: avoir un tel centre de formation. Car, en toute chose, ce qui compte, c’est d’abord l’éducation. Nous, par contre, on n’a pas eu cette chance de fréquenter de telles infrastructures, avant de réussir ou d’amorcer le haut niveau», a fait savoir Sheyi Adébayor.
Pour Sammuel Eto’o fils, «c’est un privilège d’arriver au Congo, dans la ville d’Oyo et voir des infrastructures aussi modernes». «Notre rêve devient réalité. La chance quenous avions eue à notre époque, c’est que nous avons joué et on n’a pas eu la chance et les moyens d’évoluer dans des infrastructures aussi modernes qu’a notre continent actuellement. Aujourd’hui, nos parents ont pensé que notre jeunesse en avait grand besoin. Nous saluons donc ce geste et nous prions cette jeunesse de prendre ses responsabilités, parce que moi je nourris l’ambition de voir un pays africain être champion du monde», a-t-il poursuivi.
Hervé EKIRONO