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Presse : 22 journalistes africains ont suivi une formation organisée par Afrobaromètre à Dakar

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Chrysostome Fouck Zonzeka (à droite) un confrère et une conseour journalistes pendant l’atelier à Dakar.

22 journalistes venus de quinze pays d’Afrique centrale, d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest ont suivi, du 26 au 27 août 2024, une formation organisée par Afrobaromètre ayant visé à renforcer leurs compétences en analyse et utilisation des données statistiques d’enquête. Cette formation s’est déroulée à l’Hôtel Fleur de lys, aux Almadies, l’un des quartiers huppés de Dakar, la capitale sénégalaise. Parmi les participants, il y a eu un journaliste congolais, Chrysostome Fouck Zonzéka, évoluant à la rédaction de l’hebdomadaire L’Horizon Africain.

La formation organisée par Afrobaromètre s’est déroulée à travers des ateliers animés par Hassana Diallo, responsable de la communication pour l’Afrique francophone, et Komi Amewunou, rédacteur en chef adjoint, tous deux évoluant à Afrobaromètre, appuyé par Mamadou Abdoulaye, chercheur au Cres (Consortium pour la recherche économique et social), partenaire national d’Afrobaromètre au Sénégal. Les modules de formation incluaient notamment des techniques d’analyse des données d’enquête ainsi que des meilleures pratiques pour incorporer ces données dans les reportages de presse et les initiatives de plaidoyer. Le tout pour familiariser les journalistes avec la méthodologie utilisée par Afrobaromètre dans ses études, ses enquêtes et ses sondages d’opinion.
Après le succès d’une première édition en juin 2023, en Côte d’Ivoire, Afrobaromètre a organisé la deuxième édition de cette formation au Sénégal, en collaboration avec le Cres (Consortium pour la recherche économique et sociale).
L’atelier dédié aux organisations de la société civile s’est déroulé du 21 au 23 août 2024, avec une vingtaine de participants, suivi d’une phase de formation avec des journalistes venus de 15 pays d’Afrique francophone et du Maghreb. Les journalistes ont été initiés à l’outil d’analyse de données en ligne, avant d’être répartis en groupes. Ces travaux par équipe ont permis aux participants d’apprendre à extraire les données graphiques, à les analyser et à les commenter puis à créer des twittes sur les résultats obtenus.
Implanté au Ghana, Afrobaromètre est un réseau qui compte sur ses partenaires locaux, mais surtout sur ses partenaires principaux en Afrique du Sud, en Ethiopie et au Ghana, dans la réalisation de ses enquêtes et des sondages d’opinion. «A.b (Afrobaromètre) est une source fiable de données et d’analyses de haute qualité sur ce que pensent les Africains. Avec un historique inégalé de plus de 385.000 entretiens menés dans 42 pays, représentant les points de vue de 75% de la population africaine. A.b mène la charge, pour combler le déficit des données du continent. Les données de l’A.b éclairent de nombreux indices mondiaux, tels que l’indice de Mo Ibrahim de la gouvernance africaine, le baromètre mondial de la corruption de Transparency international et les indicateurs»,a déclaré Hassana Diallo.

Urbain NZABANI
(Sur les notes de Chrysostome Fouck Zonzéka)

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