Infolisango, c’est le nom du projet lancé par l’Agence française de développement des médias, appelée C.f.i (Canal France international), en faveur de la presse congolaise. Financé par l’Union européenne, ce projet qui va être réalisé sur quatre ans (jusqu’en février 2028), a été officiellement lancé, lundi 9 décembre 2024, lors d’une cérémonie à l’Hôtel Michaël’S, à Brazzaville, sous le patronage de Mme Anne Marchal, ambassadeure de l’Union européenne au Congo, en présence du haut-conseiller Joachim Mbanza, représentant le président du C.s.l.c (Conseil supérieur de la liberté de communication), du premier conseiller de la Délégation de l’Union européenne, Torben Nilson, des premiers conseillers des ambassades de France et d’Italie. A cette occasion, Jocelyn Grange, directeur Afrique chez C.f.i, a présenté ce projet destiné à renforcer les capacités des médias congolais.

Enfin, un projet de grande envergure en faveur des médias congolais. C’est en tout cas le Projet Infolisango lancé par C.f.i, sur financement de l’Union européenne. La particularité de ce projet est qu’il est associé à la formation des acteurs d’organisations de la société civile spécialisées dans les droits humains, la lutte contre les discours de haine et contre les violences basées sur le genre.

Jocelyn Grange

«Aujourd’hui, nous sommes dans un monde où tout le monde devient un citoyen journaliste et donc il est tout à fait important d’associer les deux composantes. Nous devons être conscients que de nos jours, avec les réseaux sociaux, il y a beaucoup d’informations non fiables, même nocives, qui visent à désinformer, à créer de la haine mais aussi des activités qui visent à harceler des femmes», a dit l’ambassadeure Anne Marchal dans son mot de circonstance.

Une vue des participants à la cérémonie de lancement du projet

Puis, Jocelyn Grange, a présenté le Projet Infolisango qui vise à renforcer les compétences des médias, des organisations de la société civile et des jeunes, dans la production, la diffusion et le plaidoyer en faveur d’une information équilibrée, dans le respect des droits humains, à lutter contre l’impunité des violences faites aux femmes et aux jeunes filles.
Ainsi, dans le cadre de ce projet, les journalistes de dix médias privés, de deux médias publics et de quatre radios communautaires, les acteurs des organisations de la société civile actives dans la défense de la liberté d’expression et des droits de l’homme, la lutte contre le discours de haine dans les réseaux sociaux et contre les violences faites aux femmes, suivront des formations pratiques dispensées par des professionnels expérimentés. Le projet met également un accent sur l’éducation aux médias et à l’information.

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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