Le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a visité, lundi 19 août 2024, en compagnie du ministre d’Etat Jean-Jacques Bouya, ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, et des cadres de la Délégation générale aux grands travaux, les travaux de construction du pont sur la Sangha, réalisés par la société C.r.b.c (China road and bridge corporation) et financés par la B.d.e.a.c (Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale). Le Premier ministre s’est réjoui de l’avancement des travaux consistant, pour l’instant, à l’érection d’un pont transitoire qui est en voie d’achèvement. Sur place, il a évoqué l’épineuse question du décaissement des fonds, qui a connu un certain retard. Ci-après, les impressions du Premier ministre à la presse, après la visite des travaux.

Le pont provisoire sur la Sangha va bientôt soulager les populations sur la Route Ouesso Impfondo.

«L’engagement pris par le Président de la République de construire un pont sur la Sangha est un engagement ferme. Nous avons procédé au lancement des travaux, mais il y a beaucoup d’autres travaux préliminaires qu’il fallait réaliser. L’ouvrage ne se fait pas en un jour. Et vous avez bien vu: il fallait venir constater ce qui se fait déjà. On a été obligé, du point de vue pratique, d’avoir ce pont transitoire qui va jouer deux rôles. Le premier rôle, c’est de permettre justement à l’entreprise, qui est en train de réaliser le grand ouvrage, de s’appuyer sur ce pont, pour réaliser l’ouvrage, avec le pont parallèle qui va passer par ici, donc l’ouvrage définitif. Le second rôle, c’est qu’entre temps, ça aura permis de soulager les populations qui ne vont pas être obligées de toujours passer par le bac et qui auront, à partir de ce moment, un ouvrage qui leur permettra justement d’écouler leurs produits, de circuler librement».
«C’est pour dire que le gouvernement ne s’était pas engagé par hasard. Ce n’était pas de l’aventure, quoique tout ouvrage est une aventure. Réaliser un ouvrage, ici, et même le fait pour nous de nous retrouver au milieu de la Sangha, sur un pont, quoique transitoire, c’est un exploit qui est en train de se réaliser sous nos yeux. On ne se rend peut-être pas compte, mais c’est quelque chose de fort ici, et je ne pense pas que les populations de la Sangha puissent me contredire sur ce point».
«Il y a eu un retard de décaissement, de la part de la B.d.e.a.c, qui nous aide à financer cet ouvrage. Nous avons appelé, à nos bureaux, le président de la B.d.e.a.c, à qui nous avons donné des instructions conformément aux orientations du Président de la République, et qui nous a rassurés que, d’ici-là, effectivement, un nouveau décaissement pourrait être fait pour permettre à l’entreprise d’accélérer les travaux. Il n’y a pas qu’ici, nous avons aussi le même ouvrage sur la route Dolisie frontière du Gabon, qui obéit au même mode de financement et conformément aux orientations du Président de la République, nous sommes en train d’œuvrer, pour que les décaissements se fassent normalement, que le gouvernement exécute son engagement, que la B.d.e.a.c, qui s’est engagée aussi, exécute les siens, et que ces ouvrages soient mis à la disposition des populations, dans les meilleurs délais».

Propos retranscrits par Urbain NZABANI

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