Dix journalistes ont participé à la première session de formation à Brazzaville
Dans le cadre du Projet Infolisango financé par l’Union européenne et mise en œuvre par C.f.i (Canal France internationale), l’Agence française de développement des medias, dix journalistes issus de cinq médias privés de Brazzaville ont été formés sur les «fondamentaux du journalisme et la vérification d’information». C’était au cours d’un atelier organisé du 10 au 14 février 2025, à l’Hôtel Olympique Palace, à Brazzaville, animé par le journaliste malien, Lassina Ogo Niangaly.
La formation initiée par l’Union européenne et mise en œuvre par C.f.i (Canal France internationale) à travers le Projet Infolisango, officiellement lancé le 9 décembre 2024 et qui va se réaliser sur quatre ans, est la première d’une série de sessions de formation qui se débouleront dans le pays jusqu’en 2028. L’objectif de cette première phase à laquelle ont pris part dix journalistes travaillant pour les médias classiques et en ligne (D.r.t.v, Vox Tv, L’Horizon Africain, La Semaine Africaine et Tsieleka Media), vise le renforcement des capacités sur le traitement rigoureux, impartial et équilibré de l’information.
Les journalistes pendant l’atelierLes journalistes étaient assidus à la formationLe journaliste Lassina Ogo Niangaly, animateur de l’atelierLa formation était dynamique
L’atelier était basé sur la thématique portant sur les fondamentaux du journalisme (Recherche de vérité et vérification des faits).
Au cours de cette session de formation, les journalistes participants ont appris les bases de la narration, le choix de l’angle, comment distinguer l’opinion des faits et mener une investigation, la sécurisation des données pendant l’investigation, le control qualité, etc. «Cette session de formation était un moyen pour nous de renforcer nos capacités. Durant cinq jours, on a été outillé de manière pratique à la veille informationnelle, pour faire des recherches précises et ciblées sur un sujet donnée. Nous avons également appris comment mener une investigation. Il est vrai que ce type de journalisme n’est pas répandu dans notre pays, mais grâce à cette formation, on a acquis des méthodes et des outils nécessaires», a déclaré, au terme de la formation, Melissa Rose Pambou, directrice de Tsiéléka média.
Pour l’animateur de l’atelier, le journaliste Lassina Ogo Niangaly, les objectifs de cette première session de formation avec les professionnels des medias de Brazzaville ont été atteints. «La formation s’est déroulée dans une bonne ambiance. Les participants étaient très motivés et surtout interactifs», a-t-il déclaré. «C’est une grande opportunité pour eux. Cette formation n’est qu’un début. Il faut qu’on sente le résultat de cette formation sur leur travail quotidien, notamment les reportages qu’ils vont faire au sein de leurs medias», a-t-il ajouté.
Les dix journalistes ayant participé à la formation d’Infolisango
Signalons qu’après cette première phase de la formation avec les journalistes de Brazzaville, «cette initiative va se poursuivre en mars prochain avec les professionnels des médias de la ville de Pointe-Noire», a-t-on appris. Face au défi que posent les réseaux sociaux qui diffusent tout et n’importe quoi, les professionnels du journalisme sont plus que jamais appelés à recourir au «fact checking», c’est-à-dire la vérification des faits avant diffusion, pour rendre un véritable service d’information au public. Comme quoi, on ne peut que remercier l’Union européenne d’avoir été sensible à cet aspect du développement de nos sociétés, en finançant le Projet Infolisango.