Il s’est tenu, vendredi 7 mars 2025, à l’Hôtel Saint François de Paul, à Brazzaville, un atelier de restitution des résultats de l’étude menée par le Cabinet F.r.m.i engineering forestier, pour «identifier les paysages appropriés et dispositifs institutionnels pour le Projet proclimat». Les zones identifiées se trouvent dans les districts ayant des aires protégées, comme le District de Pikounda et le District de Ntokou, avec le Parc national Tokou-Pikounda, dans les Départements de la Sangha et de la Cuvette, et les zones à forte concentration de populations autochtones, dans le Département de la Sangha et les ex-combattants dans le Pool.
Dirigé par Mexans Sosthène Mayoukou, coordonnateur du Projet proclimat, l’atelier s’est déroulé avec la participation de toutes les parties prenantes du projet, notamment l’Etat, la Banque mondiale et la société civile. Après le mot de bienvenue de David Maléki, spécialiste principal en gestion des ressources naturelles, représentant la Banque mondiale, partenaire stratégique du projet, Mexans Sosthène Mayoukou a présenté le projet en ces termes: «La République du Congo a obtenu, le 14 avril 2023, d’une part, de la Bird (Banque internationale de reconstruction et de développement), un accord de prêt d’un montant de 70 millions de dollars Us, et d’autres part, du Partenariat mondial pour les paysages durables et résilients, un accord de don d’un montant de 12 millions de dollars, soit un total de 82 millions de dollars Us, pour la mise en œuvre du projet de création des activités économiques inclusives et résilientes face au changement climatique. A cela s’est ajouté un financement additionnel de 50 millions Us, de la part de l’Ida, en date du 8 décembre 2023, pour faire face à l’insécurité alimentaire, soit un total de 132 millions Us».
Présentée par Mme Catherine Vivien, l’étude démontre que «les zones naturelles du Congo, en particulier les forêts et les aires protégées, fournissent une grande variété de services écosystémiques, tels que la protection de l’eau, le contrôle de l’érosion et la biodiversité. Ces zones sont cruciales pour de nombreux Congolais, car leurs moyens de subsistance et leur alimentation en dépendent. Cependant, des pratiques non durables, telles que l’agriculture sur brûlis et la surexploitation du bois, ont conduit à la dégradation ou à la disparition complète d’un grand nombre de ces zones naturelles. En outre, le changement climatique devrait intensifier la dégradation des ressources naturelles, réduire la valeur des services écosystémiques et exacerber la pauvreté. Selon une étude récente, ces dommages pourraient représenter jusqu’à 3% du P.i.b du pays en 2030».
«Pour répondre à ces problèmes, le Projet de création des activités économiques inclusives et résilientes face au changement climatique, financé par la Banque mondiale, vise à renforcer la gestion des paysages, réduire l’insécurité alimentaire et accroître le recours à des activités économiques résilientes mises en œuvre par les communautés des zones ciblées». L’étude a été appréciée par toutes les parties prenantes, à la grande satisfaction du coordonnateur.

Narcisse MAVOUNGOU

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