Dans le cadre de la quinzaine des droits de l’homme, plusieurs activités impliquant les jeunes ont été organisées à Brazzaville par la délégation de l’Union européenne, dont les rencontres citoyennes à Bacongo, Moungali et Ouenzé. Le clou de la quinzaine des droits de l’homme a été marquée par l’organisation du concours de plaidoyer et d’éloquence qui s’est tenue, vendredi 8 décembre 2023, à l’auditorium du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, avec la participation des membres du corps diplomatique dont l’équipe Europe et des organisations internationales, des enseignants et des étudiants.

Dix candidats finalistes de la 9ème édition du concours de plaidoyer et d’éloquence, dont l’âge varie entre 21 et 23 ans, se sont affrontés pour gagner le titre de lauréat du concours et lauréat du prix de l’éloquence. Ce sont des étudiants passionnés de débats et d’argumentation, qui ont développé tour-à-tour leurs arguments sur les sujets comme: «Être pauvre, est-ce manquer d’argent»? (pour la demi-finale) et: «Nous sommes conscients de l’importance de nos voix quand nous sommes réduits au silence» (citation de l’activiste Malala et Prix Nobel de la paix, 2013), pour la finale.
Les cinq candidats de l’épreuve finale ont démontré qu’ils ont du talent et qu’ils sont capables de faire rêver l’assistance par la précision et la cohérence de leurs textes, avec un recul dans l’histoire des droits humains dans le monde. Comme les acteurs du film «Demain est à nous», les jeunes qui veulent que leurs voix comptent en menant des actions concrètes en faveur de leurs communautés, sont également invités à la responsabilité. A l’issue de l’épreuve, Murphy Pandzou a été sacré champion de la 9ème édition du concours de plaidoyer et Moïse Bobongo a remporté le prix de l’éloquence. Les dix finalistes ont reçu un prix, comme le veut la tradition dudit concours.
Dans son mot de bienvenue, Bélinda Ayessa, directrice du Mémorial Pierre Savorgnan De Brazza, a encouragé les jeunes, car, selon elle, ils regorgent de beaucoup de talents. Dans son mot de circonstance, l’ambassadeur européen, Giacomo Durazzo, est, quant à lui, revenu sur les échanges qu’il a eu avec les jeunes, en rappelant que c’est à «nous, les aînés», «à l’Etat, au gouvernement, aux institutions de mettre en place les conditions durables» «du plein épanouissement et du plein accomplissement» de la jeunesse. Le diplomate européen a encouragé les jeunes «à être davantage les moteurs» de leur «destin, afin qu’ils ne restent pas passifs, dans la position d’attendre que tout vienne à eux».
Résumant les activités réalisées au cours de cette quinzaine, il a indiqué qu’il était question «des droits des enfants, de la lutte contre les violences basées sur le genre, de la lutte contre le V.i.h, de la lutte contre la corruption, de la place de la culture dans la défense et la promotion des droits humains à travers le festival de BD Bilili, de la solidarité à travers une opération spéciale de don de sang et d’un marché noël en faveur des plus vulnérable». Il faut rappeler que la 9ème édition du concours de plaidoyer et d’éloquence s’est déroulé une semaine après le drame du Stade Michel-d’Ornano qui a marqué les jeunes congolais.

Chrysostome FOUCK ZONZEKA

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici