La réunion du Gesop (Groupe des experts pour la synergie des organisations et plateformes de la société civile œuvrant dans la gouvernance forestière, climatique et foncière au Congo) s’est tenue mardi 18 février 2025, à Brazzaville. Organisée par l’O.c.d.h (Observatoire congolais des droits de l’homme) en partenariat avec le F.g.d.h (Forum pour la gouvernance et les droits de l’homme) et la R.p.d.h (Rencontre pour la paix et les droits de l’homme), cette rencontre a permis aux participants de faire le bilan de leurs activités. C’était sous la direction de Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo, secrétaire exécutive de l’O.c.d.h, qui a qualifié de «satisfaisant et d’encourageant», le plaidoyer mené depuis cinq ans en matière de gouvernance forestière, climatique et foncière au Congo.

Interrogée par la presse à l’issue de la réunion bilancielle du Gesop, Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo s’est focalisée d’abord sur l’objectif principal de la réunion, notamment le bilan du Gesop depuis sa création il y a cinq ans. Pour elle, il s’agit d’une réunion stratégique, qui a permis de voir là où ç’a marché et là où ça n’a pas marché pour recadrer. Il s’est agi aussi de réfléchir sur les évolutions contextuelles qui ont eu lieu, pour voir les axes sur lesquels on va travailler cette année 2025.
Autre préoccupation: identifier les types d’actions qu’il faudra mener, par rapport aux axes de travail, notamment ceux liés au renforcement des capacités des membres du Gesop et des communautés locales, des peuples autochtones; les droits fonciers et coutumiers des populations locales et des peuples autochtones. Il est aussi question des C.d.n (Contributions déterminées au niveau national) dont la révision est imminente, de la mise en œuvre des processus de gouvernance forestière et de l’examen des différents partenariats avec l’Union européenne.
Abordant la question relative au bilan du Gesop, Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo l’a jugé «encourageant». Selon elle, «c’est un travail qui nous permet, aujourd’hui, de faire avancer certaines choses, notamment au niveau européen». Ce faisant, ils ont pu «influencer l’adoption du règlement de l’Union européenne sur la déforestation, grâce aux discussions avec certaines institutions de l’Union européenne telles que la commission et le parlement». Elle s’est dite fière, «aujourd’hui, de ce plaidoyer qui a abouti et qui a porté ses fruits, parce que l’Union européenne a annulé des A.p.v avec certains pays comme le Cameroun. Ce qui n’est pas le cas avec le Congo». Il faut préciser que l’action du Gesop se base essentiellement sur la gouvernance forestière, climatique et foncière.

Hervé EKIRONO

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