Accueil Actualité Revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale au Congo...

Revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale au Congo : «Une gouvernance efficace pour une croissance durable, équitable et inclusive»

0
La photo de famille à l’issue du lancement de la revue de la performance de la Banque mondiale au Congo.
La photo de famille à l’issue du lancement de la revue de la performance de la Banque mondiale au Congo.

Du 13 au 16 mars 2023, la représentation de la Banque mondiale au Congo a organisé, à l’Hôtel Radisson Blue, à Brazzaville, une revue de la performance du portefeuille, couplée à la semaine de partage de connaissances, sous le thème: «Une gouvernance efficace pour une croissance durable, équitable et inclusive». Cette rencontre annuelle avait pour but de présenter une vue d’ensemble du portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo et de discuter avec les autorités et les autres parties prenantes, des défis auxquels ce portefeuille est confronté et du suivi spécifique qu’il nécessite.

Ouverts par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, gouverneure de la Banque mondiale au Congo, en présence des membres du gouvernement, de la représentante de la Banque mondiale, Mme Korotoumou Ouattara, les travaux de la revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale ont connu la participation des parlementaires, des experts qui ont élaboré le rapport et des coordonnateurs des différents projets du portefeuille de la Banque mondiale au Congo.
Il ressort de cette revue que le portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo est constitué de seize projets en cours d’exécution, dont douze projets nationaux, trois fonds fiduciaires et un projet régional, pour un coût total de 756 millions de dollars (environ 464 milliards de francs Cfa) . Les deux journées de travail, placées sous la direction de la représentante de la Banque mondiale, étaient consacrée au partage de connaissances, sur des rapports publiés l’année passée sur la gouvernance, la protection sociale et la santé, animées par les experts de la Banque mondiale. Ces échanges que «pour parvenir à un développement durable, le Congo doit, de toute urgence, fournir des efforts, pour diversifier ses actifs nationaux se concentrant sur des institutions plus fortes, le développement du capital humain et physique et une exploitation plus équilibrée du capital naturel». Mais, les participants n’ont pas aussi accepté toutes les remarques formulées par la Banque mondiale, notamment sur la concurrence, parce qu’au Congo, les étrangers se sentent libres d’investir dans n’importe quel domaine, ce que le Congolais ne peut pas faire ailleurs, surtout dans les pays d’Afrique de l’Ouest.
Pour juguler les effets de la crise économique et impulser une économie plus résiliente, les autorités ont mis l’accent sur la diversification de l’économie, à travers le P.n.d 2022-2026 (Plan national de développement), approuvé par le parlement au début de l’année 2022. La Banque mondiale compte soutenir le P.n.d à travers ses activités de financement, d’appui technique et de partage de connaissance. Pendant la rencontre, les différents coordonnateurs des projets financés par la Banque mondiale ont, chacun, présenté son projet, afin d’édifier l’assistance sur le travail accompli avec les fonds reçus, avant la partie échange pour mieux comprendre l’utilisation des fonds affectés.
Dans son discours d’ouverture, la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a rappelé que la fin de l’année 2022 a été marquée par «une reprise de la croissance, après les ravages causées par la pandémie de covid-19 durant deux années successives sur le tissu socio-économique» et par l’octroi, par la Banque mondiale, «d’un appui budgétaire à l’issue de la réalisation, par le gouvernement, des réformes significatives, nonobstant un environnement international et national perturbé par la crise russo-ukrainienne».
Ce que la représentante de la Banque mondiale, Mme Korotoumou Ouattara, a reconnu, en affirmant que «l’édition 2023 de la revue de la performance du portefeuille couplée à la semaine de partage des connaissances se tient dans un contexte de reprise des activités économiques en République du Congo, à la suite de la pandémie de covid-19 qui a impacté négativement l’ensemble de l’économie congolaise, avec de lourdes répercussions sur la population».
«Le groupe de la Banque mondiale s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son histoire et à engager, pour ce faire, une réflexion approfondie en son sein et avec ses partenaires, autour d’une feuille de route pour son évolution. Nous nous réjouissons, aujourd’hui, de pouvoir échanger avec nos membres et partenaires sur nos opérations et nos priorités stratégiques communes», a-t-elle poursuivi. «Nous contribuons ainsi, d’une certaine manière et à notre modeste niveau, à ce processus d’évolution qui permettra au groupe de la Banque mondiale dans son ensemble d’ajuster sa mission fondamentale de lutte contre l’extrême pauvreté et de promotion de la prospérité partagée, pour un développement durable et inclusif, au regard des exigences du monde actuel et des attentes des populations», a-t-elle affirmé.

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

AUCUN COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Quitter la version mobile