Une délégation du Rinac (Réseau des institutions nationales anticorruption d’Afrique centrale), conduite par son président de transition, le Gabonais Nestor Mbou, a séjourné à Brazzaville où elle a eu un entretien, lundi 15 mai 2023, avec le président de la H.a.l.c (Haute autorité de lutte contre la corruption), Emmanuel Ollita Ondongo suivi d’une séance de travail, au siège de l’institution, situé dans le deuxième arrondissement Bacongo. Nestor Mbou a sollicité l’implication de la H.a.l.c dans la visibilité des activités de Rinac.

Arrivée à Brazzaville, samedi 13 mai 2023, la délégation du Rinac a visité, en compagnie des responsables de la H.a.l.c l’île Mbamou, afin d’apprécier le secteur touristique congolais, avant de se retrouver pour étudier et analyser les dossiers relatifs au fonctionnement du R.i.n.a.c, dont les activités étaient en veilleuse pendant deux ans, à cause de la pandémie de covid-19. Ainsi, pendant deux jours, les deux parties ont apprécié le travail réalisé jusque-là par l’équipe de transition, dirigé par Nestor Mbou.
«Le Congo et le Gabon entretiennent des relations depuis de longue date, de par l’entente qui existe entre leurs Chefs d’Etat. Nous avons entretenu des échanges sur les modalités de mettre en pratique le Rinac. Nos échanges ont commencé à Bujumbura, au Burundi, puis à Abidjan, en Côte-d’Ivoire. Malheureusement, le temps matériel ne nous a pas permis de finaliser le dossier et il est temps que nous puissions mener à bon port le bébé Rinac, qui est né depuis 2015, à Libreville, au Gabon. Pour ceux qui ne le savent pas, c’est lors de la réunion des institutions nationales anticorruption que les pays participants avaient jugé qu’il était nécessaire de se retrouver dans un réseau sous-régional d’anticorruption», a déclaré Nestor Mbou en guise d’introduction à la séance de travail, avec la partie congolaise. «Au terme de cette réunion de Libreville, le Gabon avait obtenu le siège et la présidence de transition et la mission nous avait été donnée de mener un plaidoyer, afin d’élaborer une cartographie des organes anticorruption de la sous-région, etc», a-t-il poursuivi.
Emmanuel Ollita Ondongo a présenté les textes juridiques qui régissent son institution à la grande surprise de la délégation du Rinac. Tout en indiquant que les responsables de la H.a.l.c ont prêté serment le 17 juillet 2020, devant la Cour d’appel de Brazzaville. A cette occasion, le président de la H.a.l.c a marqué l’adhésion de son institution au réseau, pour représenter le Congo «afin d’œuvrer dans son opérationnalisation et sa mise en service». Les pays de la C.e.e.a.c sont tous membres du Rinac. Dans son article 19, la Convention africaine de prévention et de lutte contre la corruption appelle, entre autres, à «promouvoir la coopération régionale, continentale et internationale, dans la prévention des pratiques de corruption».
Au nom de la H.a.l.c, Emmanuel Ollita Ondongo a pris l’engagement de travailler pour la visibilité du Rinac, afin de lutter contre la corruption dans la sous-région et d’aider le président de transition à bien assurer son mandat jusqu’à la mise en place des instances définitives. En marge de la rencontre, le président de la H.a.l.c Emmanuel Ollita Ondongo a conduit de la délégation gabonaise chez le ministre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la République, Florent Tsiba. Pour la H.a.l.c il faut vite amender les textes fondateurs du Rinac, afin d’organiser la session inaugurale et doté le Rinac des instances définitives.

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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