Principale voie bitumée reliant Brazzaville, la capitale, à la partie septentrionale du pays, la Route nationale n°2, dans son tronçon Inoni-Falaise/Etsouali/Ngo (environ 130 kms) est devenu un cauchemar pour les automobilistes, en cette saison des pluies. Le bitume a laissé la place à une voie en terre qui, avec les pluies, comportent des bourbiers qui empêchent ou deviennent de gros pièges pour la circulation automobile. Il est clair que le gouvernement devrait mettre dans son agenda des urgences nationales à traiter, la réhabilitation du tronçon Inoni-Falaise/Etsouali/Ngo de la route nationale n°2, en commençant ne fut-ce que par le traitement des bourbiers.

La route nationale n°2 est un axe vital de l’économie nationale. Malheureusement, à cause de l’insuffisance des travaux d’entretien, des pans entiers de cette route bitumée fichent le camp pour laisser la place à une route en terre jaune. Avec la saison des pluies, se créent des bourbiers qui rendent pénible la circulation automobile.
C’est le cas actuellement. Il y a des endroits où, sur le tronçon entre les villages Inoni-Falaise, Etsouali et la localité de Ngo, c’est le cauchemar pour les automobilistes: un camion peut tomber en panne en plein bourbier et bloquer la circulation pendant de longues heures, jusqu’à ce que l’on réussisse à le dégager. L’évacuation des produits agricoles entre les zones de production et les centre de consommation est fortement impactée, de manière négative, par ces difficultés de circulation routière.
On ne le dira jamais assez, une route bitumée demande toujours de l’entretien. Négligés, les petits trous deviennent des nids de poule et finissent par emporter ensuite des grandes parties du bitume, sous l’action de la pluie et de l’intensité de la circulation automobile. Ce qui provoque la dégradation de la route et son retour à l’état sauvage. Rien n’est acquis définitivement.
L’entretien routier a été érigé en portefeuille gouvernemental. Il existe même une société nationale pour l’entretien des routes, La congolaise des routes (L.c.r). Ses opérations d’entretien des routes sont financées par le péage.
Le Ministère de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier est appelé à dépêcher ses équipes techniques, pour faire l’évaluation de la dégradation de ce tronçon et mettre en place le projet relatif à sa reconstruction, pour que les travaux soient vite lancés. Espérons que le prochain conseil des ministres ne manquera pas d’examiner la question de la dégradation de la route nationale n°2.

Urbain NZABANI

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