Route nationale n°2: une dégradation qui frise l’abandon sur l’axe Inoni-Falaise/Ngo
Principale voie bitumée reliant Brazzaville, la capitale, à la partie septentrionale du pays, la Route nationale n°2, dans sa première partie qui va de Brazzaville à Ouesso, est longue de 830 Kms. Cette partie est composée de cinq grands tronçons:
– Brazzaville/Ngo/Gambona: 306,28 kms;
– Gambona/Oyo: 95,71 kms;
– Oyo/Owando: 106,61 kms;
– Owando/Makoua: 69,93 kms;
– Makoua/Ouesso: 252,12 kms.
Chaque grand tronçon a besoin d’un entretien régulier. En 2020 et 2021, le gouvernement, par le biais du Ministère de l’aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux, avait réhabilité et élargi le tronçon Djiri-Ingah, particulièrement le segment Massa-Ingah sur près de 34 kms où il y avait des bourbiers parmi lesquels ceux de Massa, de Nkouo et d’entre les villages de Nkouo et Dieuleveut qui rendaient la circulation automobile cauchemardesque.
En 2023, La congolaise des routes (L.c.r) a réalisé les travaux de maintenance et d’entretien de la chaussée goudronnée sur l’axe Kintélé-Ignié, sur une dizaine de kilomètres. La congolaise des routes est concessionnaire de l’entretien de la route nationale n°2, entre autres, avec pour mission de maintenir la chaussée goudronnée en bon état. Mais, réalise-t-elle ses opérations d’entretien chaque année?
En effet, une route bitumée demande toujours de l’entretien. Négligés, les petits trous deviennent des nids de poule et finissent par emporter ensuite des grandes parties du bitume, sous l’action de la pluie et de l’intensité de la circulation routière. Ce qui provoque la dégradation de la route et son retour à l’état sauvage. Rien n’est acquis définitivement.
C’est ce qui est arrivé sur l’axe Inoni-Falaise/Ngo. La route bitumée a carrément disparu sur de longues distances, pour laisser la place à une route en terre avec des bourbiers. La circulation y est devenue un cauchemar pour les automobilistes, comme on peut le voir sur les images. Le Ministère de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier est appelé à y dépêcher ses équipes techniques, pour faire l’évaluation de la dégradation de ce tronçon et mettre en place le projet relatif à sa reconstruction, pour que les travaux soient vite lancés. Espérons que le prochain conseil des ministres ne manquera pas d’examiner la question de la dégradation de la route nationale n°2.