Le sommet africain du climat s’est tenu du 4 au 6 septembre 2023, à Nairobi, au Kenya sous le thème: «Stimuler la croissance verte et les solutions de financement climatique pour l’Afrique». Ce sommet avait pour objectif de faire face à l’exposition croissante au changement climatique et aux coûts qui y sont associés, au niveau mondial et en particulier en Afrique. Plus de 20.000 délégués, dont des Chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres et des représentants d’agences multilatérales, du monde universitaire et de la société civile ont participé à cet événement qui s’est déroulé parallèlement à la semaine africaine du climat, du 4 au 8 septembre.

La deuxième journée du sommet africain pour le climat a été marquée par l’organisation d’une session de haut niveau, avec la participation de plusieurs Chefs d’Etats africains dont le Congolais Denis Sassou-Nguesso. A cet effet, les parties présentes ont déclaré que «le continent devait intensifier son action climatique, même si celui-ci ne contribue qu’à hauteur de 4% au réchauffement climatique».
Dans son discours, le Président comorien, Azali Assoumani, Président en exercice de l’Union africaine, a déclaré que les pays africains devraient mettre en œuvre leurs ambitions climatiques contenues dans diverses stratégies et politiques locales et régionales. «Ce forum arrive au bon moment, pour que nous développions les bonnes stratégies, partageons les responsabilités et les solutions. Profitons de cet événement afin de définir des collaborations pour une action climatique concrète», a-t-il déclaré.
Pour sa part, le Président kenyan, William Ruto, Président du Comité des dix dirigeants africains sur les changements climatiques de l’Union africaine, a souligné que la lutte contre les changements climatiques produira des solutions pour gérer la crise qui frappe actuellement l’Afrique. Le Chef de l’Etat kenyan a affirmé qu’«en tant qu’Afrique, nous disposons de nombreuses ressources pour apporter des solutions. Notre potentiel d’énergies renouvelables inexploité et notre jeunesse ainsi que nos ressources abondantes telles que les minéraux et les terres arables confèrent à l’Afrique une chance de devenir un pôle industriel vert».
De son côté, le Président Denis Sassou-Nguesso, Président de la Commission climat du bassin du Congo, a indiqué que «la question du financement de l’action pour le climat est cruciale à plus d’un titre. Elle l’est pour la pérennité de notre effort collectif en faveur du climat, pour la préservation de la biodiversité». Il a également annoncé la tenue du sommet des trois bassins forestiers en octobre prochain à Brazzaville. «Les trois bassins concentrent 80% de la biodiversité mondiale et constituent le régulateur de l’équilibre carbone de la planète. Le sommet de Brazzaville visera à soutenir les efforts des Nations unies en faveur de la restauration et la conservation des forêts tropicales, des tourbières et des mangroves. Mais bien plus, elle visera à mettre en place une plateforme de proposition», a-t-il ajouté.
Signalons que le sommet africain pour le climat et la semaine africaine du climat organisés cette année, ont pour objectif de créer une dynamique avant la Cop28 (Conférence des Nations unis sur le changement climatique) à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, en décembre prochain et les conclusions du premier bilan mondial conçu pour tracer la voie vers la réalisation des principaux objectifs de l’accord de Paris.

Roland KOULOUNGOU

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