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Sommet de la Ciar (Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement) : Un prix dédié à la lutte contre la déforestation, dans la Déclaration de Brazzaville

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Photo de famille des Chefs d’Etat au sommet de la Ciar.

Le sommet des Chefs d’Etat, vendredi 5 juillet 2024, a marqué la clôture de la Ciar (Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement), par l’adoption de la Déclaration de Brazzaville qui recommande, entre autres, aux Nations unies, l’adoption d’une résolution sur l’afforestation et le reboisement, des financements pour reboiser les forêts africaines et qui institue un prix biennal décerné à une personne physique ou morale qui se sera distinguée dans les activités d’afforestation, de reboisement et de lutte contre la déforestation.

Six Chefs d’Etat ont participé au segment présidentiel de la Ciar (Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement) au Centre international de conférence de Kintélé. Il s’agit du Président congolais Denis Sassou-Nguesso, qui a accueilli ses homologues ghanéen (Nana Akufo Ado), centrafricain (Faustin Archange Touadéra), bisau-guinéen (Umaro Sissoco Embaló), gabonais (Clotaire Oligui Nguéma) et éthiopienne (Mme Sahle-Work Zewde). Il y avait aussi les représentants des institutions internationales, dont le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faaki Mahamat, les membres du corps diplomatique et consulaire, les représentants de la société civile et ceux de la communauté autochtone. Ils ont plaidé pour plus de fonds, afin d’endiguer les effets du dérèglement climatique.
Plusieurs allocutions ont été prononcées, après le compte-rendu de la réunion des experts. Rapporteure de la Ciar, la ministre congolaise de l’économie forestière, Rosalie Matondo, a signifié que les arbres plantés par les Chefs d’Etat «produiront les fruits et de l’ombre pour ceux qui naîtront demain».
De son côté, l’envoyé spécial adjoint américain pour le climat a fait savoir que la Ciar de Brazzaville constitue une nouvelle étape importante en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité. Richard Duck a, également, réaffirmé l’engagement de son pays à jouer son rôle de premier donateur environnemental au monde.
S’en est suivie la projection d’un documentaire d’Eco zamba, un projet d’afforestation de la S.n.p.c (Société nationale des pétroles du Congo), déjà en cours dans le Département des Plateaux, qui vise à réaliser une superficie de 50 mille hectares d’arbres.
Le président de la Commission de l’Union africaine a, quant à lui, rendu hommage à Denis Sassou-Nguesso, président de la Commission climat du Bassin du Congo, «pour l’heureuse initiative de la convocation de ce sommet portant sur une problématique vitale pour le continent africain et pour l’ensemble de la planète».
De même, la secrétaire générale adjointe des Nations unies, Mme Amina Mohammed, a insisté sur la mobilisation des fonds, afin de remédier efficacement aux conséquences néfastes du réchauffement climatique. «Il faut aller vite vers des financements véritables des projets relatifs à l’afforestation et le reboisement», a-t-elle lancé.
Dans son mot d’ouverture, le Président congolais Denis Sassou-Nguesso s’est appesanti sur l’importance des forêts qui s’avèrent indispensables pour la vie de tout être vivant sur la planète terre. Il a rappelé les efforts déployés par son pays depuis des décennies en matière d’afforestation et de reboisement. Ceci, avec l’instauration, depuis 1984, et par le biais du Pronar (Programme national d’afforestation et de reboisement).
L’adoption et la lecture de la Déclaration dite de Brazzaville, rendue publique par la ministre Rosalie Matondo, a marqué la fin de la première édition de la Ciar. Aussi, les conférenciers ont-ils recommandé notamment l’adoption d’une résolution par la 79ème assemblée générale des Nations unies, en septembre prochain, pour endosser officiellement la décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement, reconnaissant ainsi son importance cruciale pour la planète.
Rappelons que le jeudi 4 juillet, le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, avait présidé l’ouverture du segment ministériel de la Ciar, qui a appelé au renforcement des efforts dans la lutte contre les effets néfastes de la déréglementation climatique. C’était en présence entre autres, des ministres congolais, burundais, tchadien, centrafricain, nigérian, ghanéen, libérien, gabonais, rwandais, ivoirien, angolais, kazhakstanais, ainsi que des représentants du P.n.u.d, de l’Union africaine et de la C.e.a.c.

Hervé EKIRONO

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