Ministère en charge des sports

Hugues Ngouélondélé
mobilise les partenaires,
pour relancer le football au Congo

Dix jours après la suspension de la Fécofoot (Fédération congolaise de football) par la Fifa (Fédération internationale de football association), le ministre en charge des sports, Hugues Ngouélondélé, a réuni les acteurs et cadres du football congolais, jeudi 14 février 2025, à son cabinet, à Brazzaville, pour leur parler de sa volonté de relancer le football sur de nouvelles bases. Il a rassuré que la sanction, c’est son affaire, par contre les acteurs du football doivent relancer le football, «avec des personnes de bonne volonté».

La salle de conférence du Ministère en charge des sports était pleine de monde. Dirigeants de clubs, même des anciens, des anciens joueurs, des représentants du Cnosc (Comité national olympique et sportif Comité exécutif de la Fécofoot), du Comité exécutif de la Fécofoot, de la Commission ad hoc, des associations congolaises d’anciens joueurs en Europe, des journalistes, des supporters, etc, étaient venus pour écouter le ministre en charge des sports. L’heure étant grave comme disent les révolutionnaires. Objectif de la rencontre: poser de nouvelles bases pour la relance du football au Congo, après la suspension temporaire de la Fécofoot par la Fifa.
Le ministre Hugues Ngouélondélé
Les participants à la rencontre avec le ministre des sports
Le Groupe de travail mis en place pour la relance du football au Congo
«Je répète encore que cette situation de crise, il faut la prendre positivement, parce que ça permet aux uns et aux autres de comprendre les choses cachées dont le commun des mortels a toujours cru que si le football congolais ne marche pas, c’est la faute des différents ministres qui sont succédé ici. C’est totalement faux. Nous avons un dossier très important au pays, nous devons nous tenir les mains et vraiment avancer en toute symbiose», a-t-il indiqué, dans son long mot introductif.
Il y a eu près d’une dizaine d’interventions. Certaines pour faire des propositions de relance du football, d’autres ont abordé la question de la suspension de la Fécofoot, en critiquant son président dont la gestion, selon eux, a conduit à la situation actuelle.
Dans la recherche de solutions, le ministre Hugues Ngouélondélé a mis sur pied un groupe de travail qui a à sa tête Michel Mbono. «Je propose que le doyen Mbono soit le président du groupe où l’on va appeler tout le monde à se retrouver; je propose le vieux Ngamamba, M. Jaurès, M. Lobanda, M. Mongo Ntsélane, deux anciens joueurs, Ya Tao, Okou Akaba, le colonel Grébert Ngapika, Steph Bakandila et une femme pour le football féminin, Lydie Clarice Cailloux. Vous vous retrouvez, vous faites des propositions pour la démarche à suivre. Je recevrais de vous la liste de tous les participants à cette cérémonie qui sera ouverte par le ministre en charge des sports et après, vous vous mettrez en commissions, sur un délai bien déterminé et vous allez faire la remise de vos conclusions et de là sortiront les grandes décisions, pour mettre en marche ce que nous allons décider ensemble. Toutes les mauvaises personnes n’auront pas accès à ce mouvement. Nous devons, tous, considérer que ce travail qui est en train d’aboutir petit-à-petit, c’est un travail de longue haleine, parce que sinon, on aurait dû continuer à être dans ce brouhaha, dans ce désordre et Dieu merci, à quelque chose malheur est bon, nous avons été suspendus et cette suspension, en fait, c’est pour nous donner de voir des meilleures choses. Le principal, pour nous, à retenir ici, c’est que les choses rentrent dans l’ordre. Il faut nécessairement mettre hors d’état de nuire, toutes les personnes qui bloquent la machine du football et qu’on reprenne la route de la victoire, de la bonne organisation, du bon championnat. Ça part d’aujourd’hui. Cette situation de crise, il faut la prendre positivement, parce que ça permet aux uns et aux autres de comprendre ou d’entendre de voir les choses cachées d’hier, parce que le commun des mortels a toujours cru que si le football congolais ne marche pas, c’est la faute des différents ministres qui sont succédé à ce poste. C’est totalement faux. Chacun a ses responsabilités. Le ministère ne se débine pas de sa responsabilité. Mais, la plus grosse part de l’organisation revient à la fédération, à qui nous avons donné la délégation de nos services. Ce qui ne nous empêche pas d’avoir le regard sur le fonctionnement, l’organisation. S’il faut noter la fédération, de 2017 à aujourd’hui, je suis tenté de donner une note de 0 sur 20», a-t-il déclaré. On retient que le groupe de travail, que préside Jean-Michel Mbono, va mettre en place les commissions dans les plus brefs délais.
Luze Ernest BAKALA

Reportage vidéo

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