Les instituteurs et les hauts gradés (ceintures noires) de taekwondo se sont retrouvés en conclave, le samedi 29 mars 2024, au Gymnase Henri Elendé, à Brazzaville, pour réfléchir sur la crise que traverse le taekwondo congolais, depuis la mise en place du bureau exécutif de la Fécotae (Fédération congolaise de taekwondo), le 26 novembre 2020, avec à sa tête maître Thomas Moutala. Certains membres de la fédération ont participé à cette rencontre. Dans une déclaration publiée à l’issue de ce conclave, ils exigent la démission du bureau exécutif de la Fécotae et la mise en place d’une commission ad hoc devant préparer les élections des nouveaux membres du bureau exécutif.

Rien ne va plus à la Fécotae (Fédération congolaise de taekwondo). La tête de maître Thomas Moutala est mise à prix. En tout cas, instituteurs et hauts gradés du taekwondo ne veulent plus le voir à la tête de la fédération. Il lui reproche le manque de compétition et la non transparence dans la gestion financière. Les maîtres taekwondoïstes et les hauts gradés ont réitéré leurs doléances déjà exprimées dans une lettre ouverte au ministre des sports, Hugues Ngouélondélé.

les hauts gradés ceinture noire et intituteursn de taekwondo pendant les travaux.

Venus des six ligues (Pointe-Noire, Niari, Bouenza, Pool, Brazzaville et Cuvette) ainsi que ceux de la diaspora (France, Belgique, Canada, etc), les plus hauts gradés et les instituteurs de cette discipline sportive ont crevé l’abcès, en regardant de fond en comble et dans la sérénité, le travail fourni par la fédération au cours de cette olympiade. Pour eux, c’est un travail qui est nul et donc un bilan négatif. En effet, ils ont relevé le manque d’activités sportives. La fédération n’organise pas des compétitions (championnat national, Coupe du Congo, open), des séminaires, des stages de formation, etc. Le président de la fédération brille aussi par le manque de transparence dans la gestion financière des fonds reçus du gouvernement, pour la participation à des compétitions internationales, alors que les athlètes sont abandonnés à la débrouillardise.
Ayant constaté la marge de manœuvre sournoise visant à manipuler les élections fédérales, mettant ainsi en péril l’unité et la confiance au sein de la communauté de ce noble art, les maîtres ceintures noires et instituteurs de taekwondo ont décidé unanimement d’exiger la démission du président Thomas Moutala et son bureau exécutif. Ils veulent que soit mise en place une commission ad hoc pour superviser la restructuration de la fédération et garantir des élections libres et transparentes. «Nous osons croire que cette rencontre a été le début d’une ère de progrès et de réussite pour le taekwondo dans notre pays», a confié un participant.

Luze Ernest BAKALA

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