6 morts dont cinq femmes, et plusieurs blessés graves évacués d’abord à l’Hôpital général Edith Lucie Bongo-Ondimba d’Oyo, puis au C.h.u de Brazzaville, par hélicoptère. C’est le bilan provisoire mais effroyable de l’accident qui s’est produit sur la route nationale numéro 2, dimanche 16 avril 2023, vers 10h37, au village Oloumou, à 10 km de Ngo, dans le Département des Plateaux. Après un temps d’accalmie, c’est le deuxième accident mortel impliquant les bus de la société Océan du Nord, après celui qui s’est produit sur la route lourde Brazzaville/Pointe-Noire, vers Mindouli, il y a près de deux semaines.
Avec 53 passagers à bord, le bus de la société Océan du Nord avait quitté Brazzaville tôt dans la matinée du dimanche 16 avril, vers 7h, pour Ouesso. L’excès de vitesse, la fatigue du chauffeur en raison de la surcharge de travail sont les principales causes de l’accident mortel survenu à dix kilomètres de Ngo. Selon des témoins, le chauffeur aurait des moments de somnolence et quand il s’est éveillé, le bus est sorti de la chaussée goudronnée et s’est renversé sur le bord de la route.
La question fondamentale est celle du repos des chauffeurs. Pour leur rentabilité, les sociétés de transport en commun se mettent à surexploiter leurs personnels et les conséquences sont parfois dramatiques comme on peut le voir avec cet accident mortel. Les populations sont excédées par ce phénomène d’accidents dans le transport en commun sur les deux routes nationales 1 et 2. Le ministre des transports, Honoré Sayi, a rendu visite aux blessés admis au C.h.u, après un entretien avec les responsables de la société Océan du Nord et ceux du syndicat des transporteurs. Il a promis des sanctions sévères contre la société, si elle ne renforce les conditions de sécurité de ses passagers.
Luze Ernest BAKALA
