Ils étaient plus de 150 élèves, en tenue scolaire, accompagnés de leurs parents, à faire le déplacement, dimanche 16 juin 2024, de l’Ecole primaire publique Lien Athanase Dambou, au Quartier Mawata, dans la troisième circonscription du premier arrondissement Lumumba de Pointe-Noire, pour la cérémonie de clôture du Projet «Mon bac 2024», sous les auspices de leur député, Maurice Mavoungou, assisté de son suppléant, Victor Béli.

Le Projet «Mon bac 2024» a concerné les élèves des classes Terminales A, C et D résidant dans la circonscription. Il s’est agi, à travers les travaux dirigés (T.d), de combler leurs difficultés dans les disciplines de base telles que la philosophie, le français et l’anglais pour la série A, les mathématiques, les sciences physiques et les S.v.t (Sciences de la vie et de la terre) pour les séries C et D.

Le député Maurice Mavoungou s’adressant aux candidats et leurs parents.

Pour Maurice Mavoungou, élu du Mar (Mouvement action et renouveau), l’initiative «résulte des doléances des élèves et parents d’élèves». Inscrite dans le dessein du député de s’arrimer à la vision du Président de la République, qui a décrété 2024 comme l’année de la jeunesse, elle est en lien avec une réalité peu reluisante dans le secteur éducatif congolais. «La plupart des enseignants distribuent des cours par polycopies sans pour autant les expliquer. Et ils imposent aux élèves d’aller aux T.d ou à leurs centres d’encadrement où ils prennent tout le temps d’expliquer les cours. Pour les T.d, par exemple, il faut débourser près de 200 francs Cfa par discipline par jour. Au centre d’encadrement, l’élève est tenu de verser 3.000 francs Cfa par matière par mois», ont témoigné de nombreux parents après la cérémonie.
Des pratiques qui, d’après des pédagogues hypothèquent l’égalité des chances et tuent la méritocratie. Ce qui explique la baisse significative du niveau scolaire des enfants. «Une première évaluation sommative par matière réalisée courant avril 2024 avait révélé d’importantes lacunes à surmonter pour la majorité des enfants», a expliqué Cyril Ndembi Traoré, pédagogue et coordonnateur du Projet «Mon bac 2024» dans la présentation de son rapport. «Nombreux d’entre nous n’avaient pas les moyens pour s’inscrire aux T.d», a reconnu Hans Boungham, un des candidats et bénéficiaires du Projet «Mon bac 2024».
Et loin d’être une panacée, l’objectif poursuivi par le projet est de réduire les difficultés éprouvées par les 150 candidats dont 81 filles dans les disciplines à coefficient élevé au bac. C’est ainsi qu’au terme de trois mois (février à juin) de renforcement des capacités, c’est un bilan «globalement» positif qu’a présenté l’équipe d’exécution du projet, composée de sachants dont des professeurs certifiés de lycée. Ainsi qu’en témoignent les résultats du bac blanc. «Courant avril 2024, les résultats du bac blanc ont permis de constater une amélioration significative porteuse d’une lueur d’espoir avec des moyennes variant entre 13 et 10 pour certains, 9 pour la plus grande majorité des élèves», a révélé Cyril Ndembi Traoré.
Rappelons que la session de juin 2024 du bac général s’est tenue du mardi 18 au vendredi 21 juin. Si les candidats de Lumumba ont remercié le député Mavoungou pour son initiative, ils souhaitent que celle-ci soit pérennisée. L’élu a pris acte de cette doléance. Il ne reste plus qu’à attendre les résultats, pour voir les performances des candidats de Lumumba 3 au bac.

John NDINGA NGOMA

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