L’U.d.h-Yuki (Union des démocrates humanistes) a commémoré l’an quatre de la disparition de son fondateur, Guy-Brice Parfait Kolélas, par une causerie-débat sur son œuvre, organisée le vendredi 21 mars 2025, au siège du parti, à Mpissa, sous le patronage du député Joseph Badiabio, le président du parti. Cette causerie-débat a porté sur l’œuvre du fondateur de l’U.d.h-Yuki. Quatre témoignages de ceux qui l’ont connu et une communication de Fidèle Kanza, secrétaire général du parti, ont meublé la causerie-débat, après le discours d’ouverture du président de l’U.d.h-Yuki. Parmi les invités de marque, il y avait des leaders de partis de l’opposition: Clotaire Mboussa-Ellah, président du Car (Comité d’actions pour le renouveau); Chris Antoine Walembaud du Codema (Congrès des démocrates africains) et Bonaventure Boudzika, président du C.d.r (Congrès des démocrates).
Dans son discours d’ouverture, Joseph Badiabio a invité les cadres et militants de l’U.d.h-Yuki à intérioriser le combat politique de Guy-Brice Parfait Kolélas et les raisons pour lesquelles il avait fondé ce parti de masse.
Dans sa communication, Fidèle Kanza a renchéri que «Guy-Brice Parfait Kolélas voulait être Président de la République. C’est pourquoi il avait créé l’U.d.h-Yuki et son père Bernard Kokélas, un jour, en nous le présentant à Kinkala, disait: «Il faut compter sur lui, en ce qui concerne les problèmes du pays». «Guy-Brice Parfait Kolélas était un homme courageux. Devant l’obstacle, il savait prendre la décision», a-t-il témoigné. «L’amour du travail bien fait et celui des autres le caractérisaient», a-t-il poursuivi. Selon lui, c’était «un homme de grande écoute. Il aimait écouter».
Fidèle Kanza s’est ensuite attardé sur le court discours testamentaire de Pako, sur son lit d’hôpital, peu avait son évacuation: «Battez-vous pour l’avenir de vos enfants. Je me bats contre la mort…». Selon le conférencier, le mot «battez-vous est revenu neuf fois dans ce court discours». Quand il le prononçait, il était dans un état second, comme dans la fable de Lafontaine, «Le laboureur et ses enfants»: sentant sa mort prochaine, il instruit ses enfants…», a-t-il renseigné. Le secrétaire général de l’U.d.h-Yuki a, également, invité les cadres et militants à poursuivre l’œuvre de Pako, qui est encore inachevée, parce qu’il avait dit: «Faites-moi plaisir». «Donc, il est en attente», a-t-il indiqué.
Pour Fidèle Kanza, «faire plaisir, il faut que nous soyons unis et placer au centre de notre action, la poursuite du combat de Guy-Brice Parfait Kolélas». Mais, sa communication était tellement longue que le public a manifesté de l’impatience. S’en est suivi un court moment de questions, pour relancer l’attention du public.
Au titre des témoignages, quatre cadres du parti se sont succédés pour parler de leurs relations avec Guy-Brice Parfait Kolélas, ce qu’ils ont gardé de lui et ce qu’ils pensent qui doit être fait, pour la poursuite du combat politique. En tout cas, ces témoignages étaient complémentaires et ils ont aidé à comprendre l’action politique de l’homme et son attachement à la République.
L’an 4 de la disparition du leader de l’U.d.h-Yuki a permis l’ouverture de son bureau et la rénovation du siège de la Rue Alexandre, situé au Quartier Mpissa, dans le deuxième arrondissement Bacongo.
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA
