Le Bureau politique et la Commission nationale d’évaluation et de discipline de l’U.d.h-Yuki se sont réunis en urgence, le mardi 16 avril 2024, au siège du parti sis, au Quartier Mpissa, dans le deuxième arrondissement Bacongo, à Brazzaville, sous le patronage du député Joseph Badiabio, président du parti issu du congrès de décembre 2023. Dans le communiqué final de cette rencontre, l’aile Badiabio de l’U.d.h-yuki a pris des sanctions contre 46 cadres dont le député Gérald Lone Bambi-Goma, suspendu et déchu de ses fonctions, alors que Gilles Fernand Bassindikila et Christian Cyr Rodrigue Mayanda et 43 autres sont suspendus à titre conservatoire.
Le communiqué rappelle qu’«au sortir du congrès national extraordinaire qui a été régulièrement convoqué et autorisé par les autorités compétentes, dont les travaux se sont déroulés avec succès les 10, 11 juillet et 20 décembre 2023, au Palais des congrès, au cours desquels les textes fondamentaux ont été adoptés et un président a été démocratiquement élu, en la personne du député Joseph Badiabio. Nonobstant l’heureux aboutissement dudit congrès, une frange de militants maintes fois avertis continue à organiser des activités illicites, menaçant la paix et la quiétude au sein de notre pays, en voulant organiser coûte-que-coûte, un pseudo-congrès les 19 mars et 7 avril 2024. Par conséquent, le Bureau politique et la Commission nationale d’évaluation et de discipline décident de faire régner avec rigueur, l’ordre et la discipline au sein du parti».
Les autres activités qui leur sont reprochées, c’est d’avoir «intenté un procès devant le juge des référées en date du 24 janvier 2024, pour lequel ceux-ci avaient été déboutés»; d’avoir «tenu une conférence de presse, le 13 avril 2024, fustigeant le gouvernement de s’immiscer dans le fonctionnement de l’U.d.h-yuki et prenant à partie le Chef de l’Etat, le ministre de l’intérieur et l’archevêque métropolitain de Brazzaville, en usurpant les titres et fonctions au sein de l’U.d.h-Yuki».
«Un tel comportement machiavélique de la part des responsables dont certains parmi eux ont occupé de hautes fonctions politiques et administratives est intolérable. Ils font une lecture biaisée des textes fondamentaux du parti, induisant ainsi en erreur quelques innocents militants, instrumentalisés à souhait. Ces auteurs qui sont passés maîtres dans la manipulation de l’opinion, sur fonds de préservation des intérêts égoïstes personnels, méritent d’être réprimés. Par conséquent, le Bureau politique et la Commission nationale d’évaluation et de discipline décident de faire régner avec rigueur l’ordre et la discipline au sein du parti, en appliquant des sanctions d’une manière graduelle, suivant la gravité des fautes commises collectivement ou individuellement et ce conformément aux dispositions combinées des articles 224, 225, 232 et 233 du règlement intérieur de notre parti», poursuit le communiqué.

Chrysostome FOUCK ZONZEKA

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