Décidément, les querelles au sein de l’U.d.h (Union des démocrates humanistes) sont loin d’être terminées. D’où le glissement de la date du congrès, devant se tenir initialement en avril dernier. Conséquence, le congrès a été de nouveau reporté et il est prévu du 26 au 27 mai 2023. Reste à savoir si cette nouvelle date sera tenue. Car le parti est secoué par l’interprétation divergente de ses textes de base. D’un côté, ceux qui sont pour la tenue du congrès et l’élection des nouvelles instances, dans le respect des textes du parti, et de l’autre, ceux qui défendent un candidat donné, au mépris des textes du parti.

Depuis que le congrès de l’U.d.h-Yuki est annoncé, il connaît des reports. Le Bureau politique de ce parti n’arrive pas à se décider sur les fondamentaux concernant la tenue du congrès. Après l’interprétation divergente des textes du parti au lendemain de la disparition de son président-fondateur, Guy-Brice Parfait Kolélas, le parti est encore paralysé dans l’organisation de son congrès. Grâce à la facilitation conduite par Michel Mampouya et le sénateur Ludovic Miyouna Tétani, une commission chargée de préparer les documents du congrès a été mise en place.
La ruée des candidats à la présidence de l’U.d.h.-Yuki montre à quel point ce parti suscite l’appétit de ses cadres. Au total, on compte pas moins de neuf candidats, qui sont en campagne. En principe, selon les textes fondamentaux du parti, il y a des candidatures qui sont vouées à être écartées. L’article 23 des statuts stipule que «pour être candidat au poste du président de l’U.d.h-Yuki, il faut être membre du Conseil national et justifier d’au moins sept ans de vie active dans les rangs de l’U.d.h-Yuki; être congolais d’origine; remplir toutes les conditions requises par la loi en la matière; être d’une conduite exemplaire dans la ligne de l’éthique supérieure que l’u.d.h-Yuki s’est engagé à cultiver et à développer; avoir une connaissance approfondie de l’idéologie que prône l’U.d.h-Yuki; avoir une expérience politique affermie; faire preuve d’une compétence avérée; jouir d’une bonne santé physique et morale; faire preuve de disponibilité, d’engagement et d’esprit d’écoute; être à jour dans les cotisations statutaires».
Mais, une telle décision finit par créer des querelles de leadership. Comment trancher?
La semaine dernière, une majorité s’est dégagée pour le respect des textes. Mais, la minorité qui tient à ses intérêts a fomenté l’agitation, pour revenir à la case-départ. On veut valider des candidatures, même au mépris de l’article 23 des statuts. Il semblerait que les neuf candidats qui se sont déclarés sont tous membres du Conseil national et remplissent bien les critères. Ce qui n’est pas sûr, surtout qu’il y a des critères de militance.
Selon l’article 24, «les candidatures au poste du président de l’U.d.h-Yuki sont déposées librement auprès du présidium du Congrès national, 24 heures au moins, avant la séance consacrée à l’élection du premier responsable de l’U.d.h-Yuki conformément au calendrier des travaux du congrès. Autrement dit, le présidium du congrès reçoit, séance tenante, les candidatures. Telle est la démarche proposée par les textes. La facilitation pourra-t-elle permettre au parti de surmonter cette impasse?»

Narcisse MAVOUNGOU

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