A l’occasion de la 42ème édition de la fête de la musique, le vendredi 21 juin 2024, le président de l’U.m.c (Union des musiciens du Congo), Magloire Bonguili, alias Pape God, a sollicité du gouvernement l’instauration d’un quota de diffusion de la musique nationale. L’objectif affiché est de contribuer à la mise en valeur de la musique nationale par rapport à la musique étrangère qui, selon lui, impacte négativement sur son évolution.
Devant plusieurs de ses collègues artistes musiciens, Magloire Bonguili est monté au créneau pour dénoncer les maux ou les pratiques qui plombent le secteur de la musique dans le pays. Avant d’en proposer quelques pistes de solutions. «Rappelons le rôle protecteur et régalien de l’Etat dans la protection de nos arts et lettres par le biais du Ministère de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, l’Union des musiciens congolais sollicite que le gouvernement de la République prenne des mesures administratives nécessaires tendant à protéger et à mettre en valeur la musique nationale, en réduisant l’impact de la musique étrangère au détriment de la musique nationale, par l’instauration des quotas de diffusion obligatoire pour les radios et télévisions aussi bien privées que publiques», a-t-il fait savoir.
Il par ailleurs plaidé pour la restructuration du comité du direction du B.c.d.a (Bureau congolais des droits d’auteurs), «de manière à ce que 60% des membres le composant soient des artistes membres associés du B.c.d.a, leurs qualités de créateur en faisant foi». Le président de l’U.m.c a également fustigé le manque d’organisation d’activités musicales d’envergure à travers le pays, à l’occasion de la commémoration de la fête de la musique, qui a pour vocation de servir de cadre de promotion de nouveaux talents et d’encouragement les musiciens professionnels.
Hervé EKIRONO