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Un homme arrêté à Owando, en possession d’une peau de panthère

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Le présumé délinquant faunique et sa peau de panthère
Lutte contre la délinquance faunique
Un homme arrêté à Owando, en possession d’une peau de panthère
Un présumé délinquant faunique, âgé de plus de 40 ans, a été arrêté, dimanche 25 août 2024, à Owando, dans le Département de la Cuvette, en possession d’une peau de panthère, une espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo. Il a été présenté jeudi 29 août au procureur de la République, près le Tribunal de grande instance d’Owando, puis placé à la Maison d’arrêt de cette localité, en attendant l’ouverture de son procès. Le présumé délinquant faunique risque des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de francs Cfa, conformément à la loi.
L’homme de nationalité congolaise a été pris en flagrant délit par les services de gendarmerie de la cuvette en poste à Owando, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’économie forestière bénéficiant de l’appui technique du P.a.l.f (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage), alors qu’il tentait de camoufler son butin dans un sac afin de ne pas se faire prendre dans les postes de contrôles. Une initiative qui n’a malheureusement pas souri en sa faveur.
Le présumé délinquant faunique et sa peau de panthère
Selon une source proche du dossier, «le présumé délinquant faunique aurait ramené cette peau de panthère de Ouesso, dans la Sangha, pour Owando». Il est tombé sous le coup de la loi. «Tout individu qui se livrera à des telles pratiques et qui se fera prendre sera exposé à des poursuites judiciaires», a déclaré le maréchal des logis-chef, Espoir Levy Douniama Oboura, officier de police judiciaire à la Section de recherches judiciaire de la Cuvette.
Signalons que l’interpellation de cet homme en possession d’une peau de panthère est intervenue deux semaines après l’arrestation de deux individus, toujours à Owando, en possession de deux gros sacs contenant une importante quantité d’écailles et de griffes de pangolin géant, une espèce animale également protégée par la loi. Le procès portant sur cette affaire est en cours. «L’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ainsi que leurs trophées sont strictement interdits sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique», stipule l’article 27 de la loi congolaise, en ce qui concerne la protection des espèces fauniques.
Evariste LELOUSSI

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