Sécurité publique

Un lieutenant de police auteur d’un meurtre par balle, à Brazzaville

Vendredi 1er mars 2024, les habitants du Quartier Mikalou, dans le 6ème arrondissement Talangaï, à Brazzaville, étaient dans l’émoi, dans la Rue Moussakanda. Un policier, le lieutenant Brice Mboulou, a tué un jeune collègue policier en pleine rue, dans l’après-midi, dans une affaire de parcelle de terrain vendue. Il a tiré sur sa victime, à bout portant, à l’aide d’un pistolet, créant l’émoi dans le quartier. Le policier a fait fuir sa femme et ses enfants, avant de se livrer à la police qu’il avait lui-même appelée. Il a été placé en garde-à-vue, à la gendarmerie et sera déféré, mardi 5 mars, auprès du procureur de la République.

C’est une affaire de vente d’une demi-parcelle de terrain à Kintélé, en octobre 2021. Le lieutenant Brice Mboulou, qui se trouve être le frère cadet du ministre de l’intérieur et de la décentralisation, possédait une parcelle de terrain dont il avait vendu une moitié à un collègue, le brigadier Mongo Mobi du groupement mobile de la police. Mais, celui-ci n’arrivait pas à prendre possession de son terrain acheté, car la parcelle de terrain était litigieuse et l’affaire était au tribunal. Un mouvement religieux y avait construit un hangar. Il fallait d’abord détruire ce hangar, pour que le brigadier prenne possession de la moitié de son terrain ou alors lui restituer son argent. Le policier usait de tous les subterfuges, pour échapper à son client qu’il ne prenait plus au téléphone. Jusqu’au jour du vendredi 1er mars où il est surpris de voir son collègue à son domicile, à Mikalou, pour lui réclamer son argent.
Le Lieutenant de police Brice Mboulou
La victime, le brigadier Mongo Mobi
Après avoir discuté pourtant tranquillement, le lieutenant reconnaissant sa responsabilité, la rencontre s’est malheureusement terminée sur un drame, après une dispute qui avait suivi. Le corps de la victime a traîné près d’une heure, devant le domicile de son meurtrier, avant qu’il ne soit récupéré. Les questions de formation des policiers et de port d’arme se posent, sans nul doute, dans cette tragédie.
Urbain NZABANI

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