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Une journée de sensibilisation à la citoyenneté par le Conseil consultatif de la société civile

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Germain Céphas Ewangui
Conseil consultatif de la société civile

Plus d’une centaine de cadres édifiés sur les symboles et valeurs de la République

Le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non-gouvernementales a organisé, mercredi 4 septembre 2023, dans la salle de conférence du Ministère de l’agriculture et de l’élevage, à Brazzaville, une journée d’information et de sensibilisation sur «la citoyenneté, le volontariat, les symboles et valeurs de la République», sous le patronage de son secrétaire permanent, Germain Céphas Ewangui. Plus d’une centaine de cadres issus de différentes associations et organisations de la société de Brazzaville ainsi que d’autres départements du Congo y ont pris part.

La journée d’information et de sensibilisation sur la citoyenneté avait pour objectif d’édifier les acteurs de la société civile, pour qu’ils assurent à leur tour la formation et la sensibilisation des citoyens à différents niveaux, en mettant notamment l’accent sur les comportements et pratiques en harmonie avec les fondamentaux de la République. Elle s’inscrit également dans le cadre des missions qu’on attend des organisations de la société civile, sensées agir pour appuyer les dynamiques locales, en vue de contribuer à l’édification des bases d’un développement durable au Congo.
Germain Céphas Ewangui
Les participants à la journée de sensibilisation sur la citoyenneté
Une vue des participants à la journée de sensibilisation
Ainsi, les questions liées au respect et à la préservation du bien public, à la connaissance et au respect des lois, à la ponctualité et à l’amour du travail bien fait, au respect de soi, des autres et du caractère sacré de la vie humaine, à la tolérance mutuelle, au patriotisme et à l’attachement à son pays comme patrimoine commun à protéger de manière indéfectible, etc, étaient abordées.
Dans son allocution d’ouverture, Germain Céphas Ewangui a rappelé que «la mission de la société civile n’est pas que de rappeler l’Etat à ses devoirs, à ses tâches et missions régaliennes, mais aussi en tant qu’acteurs de terrain, de proximité, à assurer le relais des gouvernants dans la sensibilisation, l’éducation, l’encadrement des populations autour des valeurs, vertus, des normes comme entre autres: le respect et la préservation des biens publics, la connaissance et le respect des lois, l’amour du travail bien fait, la ponctualité, le respect de soi et celui des autres, du caractère sacré de la vie humaine, la tolérance mutuelle, l’amour et l’attachement à son pays comme patrimoine commun à protéger de manière indéfectible».
Au cours des échanges qui ont suivi les séances de travail, les participants ont abordé plusieurs sujets tels que la délinquance juvénile, la corruption, l’éducation des jeunes ainsi que le financement des O.n.gs, notamment l’accès aux fonds pour dynamiser le secteur de l’agriculture, comme voulu par les pouvoirs publics.
Dans sa communication sur «la société civile et volontariat», Bienvenu Okogna, volontaire et entrepreneur dans le secteur agro-pastoral, a indiqué qu’«avec la politique des zones agricoles protégées dans le pays, on devrait pouvoir soutenir les O.n.gs de développement dans le domaine agricole, en vue de booster notre agriculture. Mais, il faut que les moyens soient mis à la disposition du Conseil consultatif de la société civile, pour qu’il puisse recenser, d’une région à une autre, toutes les structures qui sont capables d’apporter leur pierre à l’édifice».
Pour sa part, Maître Matilde Quenum, avocate au barreau de Brazzaville, a dénoncé, au cours de son intervention sur «la citoyenneté», la responsabilité des parents qui n’accompagnent les efforts des pouvoirs publics dans la lutte contre «la délinquance juvénile». «Ce sont des parents qui sortent leurs enfants délinquants des prisons, ce n’est pas l’Etat. Ce sont les mêmes qui vont corrompre le policier avant que le dossier n’arrive au parquet, ce n’est pas l’Etat. Ce sont les mêmes parents qui ne dénoncent pas», a déclaré Maitre Matilde. «Ce n’est pas la faute à l’Etat, mais c’est une conscience citoyenne qu’il nous faut développer», a-t-elle déclaré. Signalons que cette session a permis aux parties présentes d’être édifiées sur le triptyque: «Respect de soi; respect d’autrui et face à ses responsabilités».
 Roland KOULOUNGOU

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