Sous la direction du Prof Joachim Emmanuel Goma-Thethet, Donald Arsène Maladi Mouanda, titulaire d’un master ès lettres d’histoire des relations internationales, a présenté, récemment à Brazzaville, ses travaux de recherche portant sur: «L’Onu et la résolution des crises postélectorales en Afrique de 1992 à 2011», pour l’obtention du doctorat unique de l’Université Marien Ngouabi, en histoire des relations internationales. Après un débat de près de deux heures avec les membres du jury, ces derniers ont décerné le grade de docteur de l’Université Marien Ngouabi, à Donald Arsène Maladi Mouanda, avec la mention «Très honorable» et les félicitations du jury présidé par le prof Joseph Itoua.
A travers «l’Onu et la résolution des crises postélectorales en Afrique de 1992 à 2011», le désormais docteur Donald Arsène Maladi Mouanda avait pour objectif de circonscrire les origines des violences en Afrique, leurs évolutions ainsi que leurs conséquences sur la vie politique et socio-économique des populations.
Dans ses travaux, il a démontré que face aux multiples conflits post-électoraux qui déstabilisent les pays africains, les Nations unies disposent des mécanismes juridiques, politiques et militaires pouvant leur permettre de résoudre les différends qui naissent en Afrique. Pour mener à bon port cette étude, au plan méthodologique, l’auteur s’est inspiré de l’approche constructiviste centrée sur la causalité multisectorielle, qui part de la conjonction de plusieurs variables comme les pratiques sociales avec leur caractère situé dans les contextes historiques, politiques et sociologiques.
En outre, il ressort de cette thèse que dans les différends politiques, certaines méthodes sont quelques fois remises en cause. Toutefois, il se pose le problème des moyens que les Nations unies devraient utiliser, pour régler les conflits armés. Au-delà des controverses, le dialogue devrait rester le seul moyen de trouver les solutions durables à même de satisfaire toutes les forces influentes en présence (civiles, politiques, militaires, etc.), autour d’une table. Sachant que le manque de consensus, dans certaines décisions politiques, a fait basculer certains Etats africains dans des guerres civiles aux conséquences désastreuses pour les populations.
Signalons que le jury était composé de Jean Félix Yékoka, maître de conférences Cames (Université Marien Ngouabi), rapporteur interne et examinateur, Jean François Owaye, professeur titulaire (Université Omar Bongo du Gabon); Joachim Emmanuel Goma Thethet, professeur titulaire, directeur de thèse (Université Marien Ngouabi).
Joseph MWISSI NKIENI