Université Marien Ngouabi
Face à la menace de grève, le gouvernement s’est remué, en promettant deux salaires
L’année académique 2025-2026 qui commence risque de ne pas faire exception, en matière de mouvement social, à l’Université Marien Ngouabi, le plus grand et le plus ancien établissement public d’enseignement supérieur du pays. Dans une déclaration publiée le vendredi 3 octobre 2025, à Brazzaville, le Collège intersyndical, qui regroupe trois syndicats, a lancé un préavis de grève de quatre jours, à l’issu duquel le travail cessera, à partir du jeudi 9 octobre, si les revendications exprimées ne sont pas satisfaites. Face à cela, le gouvernement a bougé, en appelant la coordination de l’intersyndical à la table de négociation, lundi 6 octobre. Au sortir de cette rencontre qui s’est déroulée sous le haut patronage du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, entouré de trois ministres, le gouvernement a promis d’effectuer le virement du salaire de juillet 2025, dès le mardi 7 octobre. Mais, l’intersyndical en exige deux, juillet et août 2025, avant la tenue des concours d’entrée dans les établissements de l’Université Marien Ngouabi. Le salaire d’août est promis avant la fin d’octobre.
La rentrée académique aura lieu en principe à partir du mois de novembre 2025, dans les différents établissements de l’Université Marien Ngouabi. Actuellement, c’est la période des préinscriptions, pour les nouveaux bacheliers, les sessions de rattrapage venant d’être bouclées. Avant la fin du mois d’octobre, vont commencer les concours d’entrée dans certains établissements universitaires. Si la grève est déclenchée, elle risque d’avoir comme impact de perturber sérieusement le calendrier académique dans cette université.









