Université Marien Ngouabi

Le Collège intersyndical
a levé la grève qui a duré trois mois

Le travail reprend lundi 30 décembre 2024 dans tous les établissements (facultés, instituts, écoles) de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville. La grève générale illimitée, déclenchée le 30 septembre dernier, est levée. C’est ce qu’a décidé le Collège intersyndical, lors de sa réunion du vendredi 27 décembre, tenue dans le Complexe universitaire Bayardelle, et qui a été sanctionnée par une déclaration lue par son porte-parole, le Dr Célestin Désiré Niama. Ainsi, l’année académique pourrait être sauvée, pourvu que le travail s’accélère maintenant.

Selon la déclaration, signée par les secrétaires généraux des trois syndicats membres, à savoir Léon Makita Ndoumba (Sypenes), Bienvenu Mpapougou (Synalu) et Jean-Didier Mbélé (Synesup), le Collège intersyndical a constaté «la volonté du gouvernement de la République de décrisper le climat social à l’Université Marien Ngouabi, la signature d’un relevé de conclusions avec le gouvernement qui s’engage à résoudre l’ensemble des problèmes posés, la disponibilité de Madame la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique et du président de l’Université Marien Ngouabi pour la résolution des problèmes sociaux des travailleurs de l’Université Marien Ngouabi, afin de garantir la paix sociale».
«Après débat, le Collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi note des avancées significatives contenues dans le relevé de conclusions entre les deux parties. En considération de ce qui précède, le Collège intersyndical décide de la levée de la grève et de la reprise du travail à l’Université Marien Ngouabi, le lundi 30 décembre 2024, à 7h00», précise la déclaration.
Les secrétaires généraux des trois syndicats et leur porte-parole
Rappelons que le Collège intersyndical avait déclenché la grève, pour réclamer le versement de six quotités restantes sur les 18 convenues dans le protocole d’accord, le paiement des heures diverses dues de 2014 à 2020, le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’Université Marien Ngouabi et ceux de la Fonction publique, le versement d’une enveloppe spéciale pour la rentrée académique et la signature d’un nouveau protocole d’accord, gage d’une paix sociale au sein de cette université.
Les syndicalistes se plaignaient de l’insouciance du gouvernement de trouver des solutions aux multi-problèmes socioprofessionnels qui accablent les personnels enseignants et leurs conditions de travail. Dorénavant, ils sont rassurés par la volonté du gouvernement de décrisper le climat social, en trouvant des solutions aux problèmes posés. C’est un grand soulagement pour les étudiants qui peuvent ainsi reprendre leurs cours, quoiqu’agacés par ces mouvements sociaux à répétition.
Récemment, des étudiants exprimaient leur ras-le-bol, en en rappelant les causes: «les promesses non-tenues, le manque de réponse concrète aux revendications légitimes des enseignants et des étudiants, la négligence face aux souffrances de ceux qui sont censés être les piliers du futur de notre pays…». Espérons que cette fois, le gouvernement mettra un point d’honneur à prévenir les mouvements sociaux à l’université, en recherchant ardemment les solutions aux problèmes qui se posent.
Joseph MWISSI NKIENI

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