Il s’est tenu, mardi 9 juillet 2024, au siège de l’Unoc (Union nationale des opérateurs économiques du Congo) à l’Hôtel Elbo suites, à Brazzaville, sous la direction du Dr Jean-Daniel Ovaga, président de l’Unoc, assisté de son secrétaire général, Ephrem Rophy Mounouo, une réunion de concertation avec une délégation du Collectif des syndicats de transitaires du Congo, conduite par son président, Dominique Obambi, comprenant Théodule Bassékwa Awe Balanga, président du Syndicat des transitaires et prestataires portuaires du Congo, et Ulrich Dordia Ongagna, président de la Coalition des opérateurs économiques du Congo. Au cœur de cette rencontre, la situation des transitaires en prison à la Maison d’arrêt de Brazzaville, dont deux ont été remis en liberté.
La déclaration sanctionnant la rencontre entre l’Unoc et le Collectif des syndicats de transitaires du Congo rappelle que «le Comité consultatif douanes-entreprises avait recommandé le déblocage des 37 sociétés ayant fait l’objet de mesures conservatoires, afin d’apaiser le climat des affaires, sous réserve, pour lesdites sociétés, de présenter à la Direction des douanes et des droits indirects, un moratoire de paiement ou les documents attestant du règlement, par voie transactionnelle, des poursuites engagées. A ce stade, il sied de souligner que parmi les 37 maisons de transit bloquées, 2 maisons ayant réglé, par voie transactionnelle, les poursuites engagées contre elles, ont été libérées. A ce jour, 35 maisons restent encore bloquées. De ce fait, nous incitons les transitaires et opérateurs économiques à se présenter auprès de la commission, afin de signer le moratoire de paiement ou régler, par voie transactionnelle, les poursuites engagées. Le comité consultatif douanes-entreprises avait sollicité la libération conditionnelle des transitaires détenus à la maison d’arrêt, en attendant que la procédure judiciaire se poursuive».
Le président de l’Unoc a indiqué «qu’un opérateur économique n’est pas un criminel et sa place est dans l’entreprise, pour produire de la richesse et permettre à l’Etat de fonctionner normalement».
Par ailleurs, «le comité consultatif douanes-entreprises avait suggéré que les preuves de paiement des droits et taxes de douane et des amendes puissent être le justificatif de liquidation du contentieux. Cette suggestion reste d’actualité». Il faut souligner que les douanes congolaises sont actuellement sous pression, pour atteindre les objectifs budgétaires. Le directeur général des douanes, Guénolé Mbongo Koumou, avait eu l’idée ingénieuse de mettre en place un cadre de concertation douanes-entreprises, pour faciliter les échanges, afin d’harmoniser les points de vue de chaque partie. Cette structure pourrait disparaître, parce qu’elle n’est pas du goût du gouvernement.
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA