Vie politique nationale
Victime d’un A.v.c, le Dr Léon Bemba, membre du Bureau politique du P.c.t,
est décédé à Paris (France)
Enseignant retraité de l’Université Marien Ngouabi, conseiller spécial du président du sénat, membre du Bureau politique du P.c.t (Parti congolais du travail) et président du comité P.c.t de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville, le Dr Léon Bemba est décédé samedi 26 octobre 2024, à l’âge de 74 ans, dans un hôpital de Paris où il était hospitalisé depuis un mois. De source proche de la famille, il a fait un A.v.c (Accident vasculaire cérébral) qui ne lui a pas laissé de chance de survie.
Léon Bemba (mais Léon Mbemba à l’Etat-civil), s’était rendu en France depuis six mois, pour suivre un traitement médical. Mais, il y a un mois, il a été hospitalisé et c’est au cours de son hospitalisation qu’il a fait l’A.v.c qui l’a emporté. Père de douze enfants nés de mères différentes, Léon Bemba est né vers 1950 à Loudima, une localité du Département de la Bouenza, de parents ressortissants du District de Mindouli, dans le Département du Pool. Il a fait ses études primaires et secondaires à Brazzaville et vivait chez son oncle, vers l’Hôpital Jane Vial, à Ouenzé. Après son baccalauréat, il a fait ses études supérieures à l’Université de Brazzaville, qui deviendra Université Marien Ngouabi, au Département d’histoire géographie, en vue du journalisme.
Après sa licence, il bénéficie d’une bourse pour l’Ecole de journalisme de Lille, en France, où il fait partie de la 53ème promotion. Diplômé de l’E.s.j, il poursuivra ses études supérieures à l’Université de Paris 7 où il décroche un doctorat troisième cycle en histoire d’Afrique noire. Plus tard, alors qu’il est enseignant à l’Université Marien Ngouabi, au Département S.t.c (Sciences et techniques de la communication), dès le début des années 80, il passe un doctorat unique en sciences de l’information et de la communication à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 (devenue Université Bordeaux-Montaigne). Enseignant à l’Université Marien Ngouabi, il a terminé au grade de maître assistant Cames (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur).
Au plan professionnel, Léon Bemba n’a pas été qu’enseignant de journalisme, mais aussi praticien, puisqu’il a exercé les fonctions de secrétaire de rédaction au quotidien national Mweti, qui a existé entre 1978 et 1985.
Homme politique, il a d’abord milité au Molide (Mouvement pour les libertés et la démocratie), parti politique créé au début des années 90, au moment où le vent de la démocratie a commencé à soufflé sur le pays. Léon Bemba était co-fondateur de ce parti, avec des compatriotes issus principalement des milieux universitaire et intellectuel, comme Patrice Yengo, René Samba, Félix Batantou-Oumba, Jean-José Maboungou, Jean-Blaise Bilombo-Samba, etc. C’est dans la délégation de ce parti qu’il participe à la Conférence nationale souveraine de 1991, à l’issue de laquelle il est choisi comme membre du C.s.r (Conseil supérieur de la République), le parlement de transition (1991-1992) dirigé par Mgr Ernest Kombo, où il a été membre du bureau comme premier secrétaire.
A l’issue de la période de transition, Léon Bemba rejoint sa profession d’enseignant à l’Université Marien Ngouabi. Après la guerre de 1997, qui provoque la chute du Président Pascal Lissouba, Léon Bemba intègre le P.c.t (Parti congolais du travail) dans le comité de Makélékélé qu’il dirigera après le décès, en novembre 2020, de celui qui était alors président de ce comité, Maurice Claude Maléla-Soba.
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