La société sino-congolaise Eco-Camaco, qui avait interrompu le processus de son implantation au Congo, à cause de la pandémie de covid-19, a repris du service. Les partenaires chinois, qui ont foulé le sol de Brazzaville, ont relancé le projet destiné à accompagner la mécanisation de l’agriculture au Congo, par la fabrication de tracteurs agricoles.

La pandémie de covid-19, qui a affecté le monde de 2020 à 2022, n’est pas étrangère au retard que les dirigeants de la société Eco-Camaco ont pris dans leur projet de montage de tracteurs agricoles au Congo. En effet, pour limiter les importations des denrées alimentaires qui coûtent, chaque année, au pays, des milliards de francs Cfa, le gouvernement congolais s’est engagé à développer le secteur agricole national. La création de la société Eco-Camaco, le 11 septembre 2019, s’inscrit dans cette vision du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, de mécaniser l’agriculture congolaise.
Détenue à 30% par l’Etat congolais, 30% par la société Eco-oil de Claude Wilfried Etoka, et à 40% par la société chinoise Yto China-Africa machinery corp (Camaco), la société Eco-Camaco est appelée à fabriquer des tracteurs agricoles sur le site de la zone industrielle de Maloukou, au Nord de Brazzaville. Lors de la présentation de cette société, le 12 septembre 2019, la fiche technique indiquait que son usine en cours de montage devait avoir une «capacité de production évaluée à 3.000 tracteurs par an» et connaître une augmentation au fil des années. Les premiers tracteurs devaient être produits en 2022.
Mais en projetant cette date, les responsables d’Eco-Camaco, comme tous les dirigeants du monde, n’avaient pas imaginé qu’une crise sanitaire viendrait arrêter la marche du monde pendant deux longues années. Les confinements des populations, décrétés notamment au Congo et en Chine, n’ont pas permis le mouvement des personnes et des biens, empêchant les partenaires chinois d’Eco-Camaco d’arriver au Congo.
Dès la levée progressive des mesures restrictives prises par les gouvernements du monde, dont ceux du Congo et de la Chine, la société Eco-Camaco a commencé à relancer ses activités. C’est ainsi que l’usine de montage de tracteurs est en cours de réalisation. Les experts chinois arrivés à Brazzaville à cette fin sont à pied d’œuvre sur le site de Maloukou. Le projet d’installation de l’unité de montage des tracteurs ne peut pas être abandonné dès lors que le gouvernement de la République du Congo tient à relever le défi de la mécanisation de l’agriculture, à la fois pour lutter contre la pauvreté et limiter les importations des produits alimentaires, a expliqué un responsable de l’entreprise Eco-Camaco. D’ailleurs, a-t-il ajouté, le développement de l’agriculture est l’un des piliers du Plan national de développement (P.n.d) 2022-2026. Fruit du partenariat public-privé, Eco-Comaco commercialisera, sous peu, les tracteurs agricoles produits en terre congolaise, au grand bonheur des opérateurs agricoles qui entendent ainsi augmenter leur production, par la mécanisation, grâce à ces engins.

Achille TCHIKABAKA

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1 COMMENTAIRE

  1. sais je lire ou chercherais-je l’impossible?
    j’ai l’impression que les informations dans nos journaux sont souvent des devinettes. comment peut on parler de vulgariser les mécaniques de l’agriculture et ne pas donner à ceux qui peuvent s’y intéresser, les moyens de prise de contact et ni d’appréciation?
    Dans ce genre de dossier, on devrais savoir avec cette reprise:
    – si contacter pour les renseignements,
    – quels tracteurs sont fabriqués
    – quand l’information et/ou la marchandise sera livrable,
    – comment sera organisées les acquisitions
    – quels dispositifs sont mis en place pour accompagner ce programme et les futurs acquéreurs ?
    Les pays comme le Togo ont déjà tenté cette oeuvre mais, l’absence de projection sur je dénonce ici, semble avoir étouffé cette réalisation au stade de présentation des échantillons si j’en ne me trompe pas.
    Alors, Merci de nous donner envie de vous suivre et vous faire confiance.

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