Représentant du Cercle de génies de l’Inde au Congo, affilié à l’Ordre du groupe des veilleurs silencieux, le vénérable grand maître Anaël a animé, samedi 12 novembre 2022, à la Préfecture de Brazzaville, une conférence publique sur le thème: «Un nouveau regard sur l’argent». Ce thème, qui a fait l’objet d’un livre publié par les Editions L.m.i de Pointe-Noire et signé de son vrai nom, Espérant Lewis Moussakanda, a attiré un grand monde (journalistes, universitaires, étudiants, hommes d’église, parents, amis) venu écouter le vénérable grand maître Anaël qui déclare que «chacun de nous possède en soi une richesse qu’il faut découvrir».

Prévu à 14h, la conférence du vénérable grand maître Anaël a finalement démarré à 15h30 quand il est arrivé. La conférence a commencé sur un texte qui invite tout le monde à être en paix avec tous à créer un climat de paix dans le quartier, à la maison, en famille, au travail, parce que la paix, c’est la source du bonheur. L’orateur a déclaré que «l’argent est un mystère, une idée fausse que nous avons reçue de nos parents». «Parler de l’argent sur une place publique, il faut oser. Parce que généralement, les gens sont habitués à parler de sexe et les appétits qui vont avec sans gêne», a-t-il poursuivi. Sur la question «de l’argent, de la richesse et du bonheur, les avis sont partagés», a-t-il reconnu.

Une vue du public.
Une vue du public.

Il a indiqué que son livre n’est que le résultat de l’expérience de sa vie. Pour bien faire comprendre cela, le vénérable grand maître Anaël a fait le témoignage suivant: «Je ne suis pas né de parents riches. J’ai été témoin de la pauvreté autour de moi, dans ma vie et dans mon quartier. Après mon B.p.e.c, mes parents m’ont inscrit au Collège Jean-Felix Tchicaya, à Pointe-Noire, un collège qui est censé recevoir les enfants issus de la classe moyenne. Tous les enfants qui fréquentaient ce collège venaient en voiture et moi je venais à pied. A ce moment-là, j’ai senti l’existence des classes sociales dans le monde, pour ne pas les nommer: les riches et les pauvres. La seule chose qui pouvait faire la différence, c’était mon intelligence».
«Par rapport à cette situation de précarité, il m’arrivait d’aller méditer au bord de la côte sauvage, ayant pour question principale: est-ce que je ne peux pas avoir de l’argent? Le lendemain, je me suis mis à me promener sans but et je me suis retrouvé à la hauteur d’une pharmacie. Subitement, deux personnes se sont présentées à moi, pour que je les aide à payer des produits pharmaceutiques. Sans hésitation, j’ai accepté. A la sortie, les deux messieurs n’étaient plus là. J’ai attendu pendant longtemps. Malheureusement, personne ne se présentait. Avec les produits pharmaceutiques, je me suis dirigé vers les vendeurs des médicaments, qui les ont achetés à 400.000 F Cfa».
Tous les propos développés par l’orateur n’étaient que des arguments spirituels qui n’avaient aucun fondement économique. «Deux jours après, il fallait être à l’école pour les évaluations de fin d’année. J’étais le plus riche. J’ai acheté de nouveaux habits et je me suis occupé de mes amis, qui m’ont posé des questions: mais tu n’es pas né de parents riches, où as-tu eu de l’argent pour que tu t’occupes de nous?».
«Dès cette expérience, j’avais compris qu’on pouvait attirer l’argent. J’ai compris que devenir riche ne dépendait pas de mes parents, plutôt cela dépendait de moi et de ma relation avec l’univers. C’est en ce moment que j’ai commencé la quête vers la richesse et le bonheur. Je ne suis pas né de parents riches. Ayant compris le secret, je vis, désormais, dans la richesse et le bonheur».
Le conférencier a invité l’assistance à changer de paradigme, en créant en soi les conditions favorables pour que le bonheur arrive sur son chemin. «Chacun de nous a une richesse intérieure qu’il doit connaître. Moi, le vénérable grand maître Anaël, je suis là pour vous montrer le chemin». «Je ne peux pas tout vous expliquer. Pour tous ceux qui veulent vivre le bonheur et la richesse, vous êtes invités à prendre part à un programme de six semaines relatif au bonheur et à la richesse intérieure».
Le vénérable grand maître Anaël s’est présenté comme un humaniste qui là «pour aider ceux qui veulent voir des changements dans leur vie». «Pour être riche, il faut travailler, faire des économies et diversifier ses sources de revenus. Passer par des méthodes spirituelles pour devenir riche, ce sont des raccourcis», a-t-il déclaré. Un acteur politique, participant à la conférence, a proposé aux collaborateurs du grand maître d’écrire un livre sur «un nouveau regard sur le temps», en raison du retard d’une heure trente minutes quand il est arrivé, même si des excuses ont été présentées au public qui était devenu impatient.
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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