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I.g.s (Inspection générale de la santé) : Lancement de l’opération de fermeture des cliniques et cabinets médicaux illégaux

Au cours d’un point de presse organisé mercredi 13 mars 2024, dans la salle de réunion de l’I.g.s (Inspection générale de la santé), à Brazzaville, le prof Richard Roger Urbain Bileckot, inspecteur général de la santé, a annoncé le lancement de l’opération d’assainissement du secteur médical, par la fermeture des cliniques et cabinets médicaux illégaux et l’arrestation des médecins non-assermentés. Le point de presse s’est déroulé avec la participation du président de l’Alliance du secteur privé de la santé, le Dr Jean-Daniel Ovaga, du président de l’Ordre des médecins du Congo, le prof Alain Mouanga, du commandant de la police administrative, le colonel Guy-Richard Mounguéri et des inspecteurs et divisionnaires des services paramédicaux.

Dans sa communication, l’inspecteur général de la santé, le prof Bileckot, a expliqué qu’après les périodes de sensibilisation des gestionnaires des cliniques et cabinets médicaux sur la qualité des soins de santé, au mois de février, le temps de la répression est arrivé, celui de la fermeture des cliniques et cabinets médicaux illégaux, qui ne respectent pas la législation. Les médecins n’étant pas assermentés seront interpellés et poursuivis, pour exercice illégal de la profession de médecin. Selon lui, l’Inspection générale de la santé veille sur la qualité des soins de santé. Elle recourt à la police administrative, dans ses actions de répression.
Pour sa part, le Dr Jean-Daniel Ovaga a évoqué la collaboration de l’alliance avec le gouvernement. «La configuration de cette salle montre bien la volonté de mutualisation des efforts, pour augmenter l’offre de soins de qualité par la mutualisation des efforts entre le secteur privé et le secteur public. Être à la conquête des idées novatrices dans l’exercice du métier, afin de prétendre obtenir des financements. Le métier doit s’exercer avec professionnalisme. C’est là que les pouvoirs publics nous feront confiance», a-t-il déclaré.
De son côté, le président de l’Ordre des médecins du Congo, le prof Alain Mouanga, a souligné qu’il va poursuivre le travail du maintien de l’ordre dans la profession de la médecine, à l’exemple de son prédécesseur. «Le professeur Iloki, président sortant de l’ordre, nous a rassurés de son soutien, qu’il va poursuivre le travail. Pour exercer la profession de médecin au Congo, il faut s’inscrire à l’Ordre des médecins. Celui qui n’est pas inscrit à l’ordre ne doit pas exercer le métier. S’il exerce, c’est une flagrance. La tâche de vérification est une tâche importante et l’exercice de la médecine n’est pas une activité commerciale. Les soins doivent être conformes à l’avancée des soins médicaux et les soins administrés doivent être de qualité. Lorsque les soins ne sont pas de qualité, c’est une faute professionnelle. Dès que nous allons être installés, nous reprendrons le contrôle», a-t-il fait savoir.

Narcisse MAVOUNGOU

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