Placée sous le thème, «Nocturne», la troisième édition du Festival Kokutanart, se déroule du 9 mai au 19 juin 2023, à l’I.f.c (Institut français du Congo) à Brazzaville. Cette édition abordera les problématiques de l’électrification en Afrique (absence d’électricité, difficulté de transition énergétique, rareté de solutions alternatives, etc.), à travers les clichés de photographes professionnels venus de quelques pays africains et de France. Une façon de mettre en lumière le quotidien des populations qui vivent avec des pénuries régulières d’électricité ou qui n’ont pas accès à l’électricité.

Le Festival Kokutanart est une rencontre internationale de la photographie d’auteur, organisée par l’Association Mbongui art, avec le soutien de l’Institut français de Paris. Les photographies sont un langage universel de notre époque. Les images ne vieillissent pas et ne se déforment pas. C’est ainsi que nous avons besoin des photographes, car ce sont eux qui tirent tout le chaos du monde en images qui clarifient la liberté de la vie. Ils sont des témoins et des artistes capables de distiller le chaos et la beauté qui nous entourent. Ils attirent notre attention sur les choses qui nous manquent dans la vie quotidienne ainsi que sur les événements et des personnes éloignées de notre propre partie de l’univers.
Les pénuries d’électricité, qui affligent bon nombre de pays africains, pèsent lourdement sur la croissance socio-économique du continent. Depuis belle lurette, le Congo fait face à des pannes d’électricité continues. Même si les autorités s’attèlent à y apporter des solutions dans la réhabilitation et la construction de nouvelles unités de production thermiques, hydro-électriques et gazières, beaucoup reste à faire pour satisfaire les attentes des populations. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, «43% des Africains, soit environs 600 millions de personnes, sur le continent dont 590 millions en Afrique subsaharienne, n’avaient pas accès à l’électricité en 2021». Par ailleurs, pour cette édition du Festival Kokutana’art, des photographes locaux et étrangers, en l’occurrence ceux venus de France, Madagascar, RD Congo, Cameroun et Gabon, s’interrogent sur la question de «la nuit», sous toutes ses facettes.
Lancée en 2020, le Festival Kokutanaart tiré du verbe lingala, «Kokutana», qui signifie en français «se rencontrer», est devenu un rendez-vous incontournable des photographes professionnels africains. Il met en évidence la place de la photographie dans la société moderne où la consommation de l’information à travers l’image vient bouleverser les pratiques traditionnelles.

Roland KOULOUNGOU

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