Le Gem (Grand musée égyptien) a obtenu, lundi 19 février 2024, le certificat «Edge advanced», pour les bâtiments écologiques, accrédité par la S.f.i (Société financière internationale), une des institutions du groupe de la Banque mondiale, qui souligne sa durabilité environnementale. Ce prix a été décerné au Gem pour l’efficacité énergétique et le traitement des eaux usées, ce qui en fait le «premier musée vert d’Afrique et du Moyen-Orient».
Dans sa note, la S.f.i affirme que cette reconnaissance souligne «l’engagement de l’Égypte en faveur de la durabilité et de la responsabilité environnementale», tout en préservant l’héritage de respect des ressources naturelles profondément enraciné dans la riche histoire du pays. Le Grand musée égyptien a subi une évaluation complète des normes établies dans les domaines de l’entretien, de l’énergie, de l’eau et du pourcentage d’émissions de carbone provenant des matériaux utilisés dans sa construction.
Dans un communiqué officiel, le ministre égyptien du tourisme et des antiquités, Ahmed Issa, s’est réjoui de cette reconnaissance décernée par la S.f.i. Il a souligné que «son pays a atteint des taux de performance records. Le Grand musée égyptien a obtenu un taux d’efficacité de 62% dans le domaine de l’énergie, 34% dans la consommation d’eau, tout en obtenant un taux de conservation de 59% dans les émissions de carbone des matériaux de construction».
Signalons qu’après une phase d’étude du projet achevé en 2002, la construction du nouveau musée archéologique a débuté en 2012. Et même si son inauguration «partielle» était prévue pour 2018, elle a été reportée à plusieurs reprises, avant d’ouvrir complètement ses portes en novembre 2023. Il est le plus grand musée d’archéologie au monde, couvrant une superficie de 480 mille mètres-carrés et exposant plus de 100 mille reliques. L’«Edge advance» est certifié par l’«Excellence in design for greater efficiences» qui pilote les mesures et les équipements pour le traitement des eaux usées ainsi que la gestion et le traitement des déchets solides et l’efficacité énergétique.
Roland KOULOUNGOU
