Jeune auteur congolais, il vient de signer son troisième ouvrage, dans le registre du roman. Nathanaël Makaya-Busukila (31 ans) a mis sur le marché du livre, «Au pays des joies éphémères». L’ouvrage a été publié par les Editions Renaissance Africaine, en France, le 16 novembre 2021. Après «L’avenir sacrifié de l’étudiant Kayilou», paru aux Editions L’Harmattan Congo, en 2018, et «Le divorce interdit» (Editions du Net), le nouvel ouvrage, d’un volume de 119 pages met en lumière l’histoire de Georges Seydu Kunté dans l’exercice du pouvoir, «la démesure de la dictature et les maux qui gangrènent les pays africains».

Etudiant à l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville, puis à l’Université Aube-Nouvelle à Ouagadougou, au Burkina Faso, Nathanaël Makaya-Busukila est titulaire d’une licence en droit des affaires. Il est actuellement en fin de cycle de master de droit privé, dans l’option du droit des affaires internationales.
«Au pays des joies éphémères» est un roman engagé, dynamique et plein de symboles. «Jeté, puis ramassé tel un déchet humain dans un puits à ordures, Georges Seydu Kunté, grandit à Boundji, un bidonville où il connut l’examen spartiate d’un rejet. Victimaire des malfaisants agissements du genre humain, de l’indifférence d’un Etat africain et des trépidations de la vie, il put, par la force des événements, devenir acteur important de la société civile», peut-on lire à la quatrième des couvertures.
La lecture de ce roman demande un peu d’opiniâtreté, pour qu’à la fin de celle-ci vous disiez «Au pays des joies éphémères». L’auteur invite le lecteur avec insistance. «Vous découvrez un autre personnage président, «le Président Houdji Otoundou», qui souhaitait «être un genre de Moïse. Il avait résolu de conduire les prisonniers politiques au pays où coulait le lait et le miel. A l’envie de leur tendre la main, il leur donna l’occasion de devenir des hommes libres». L’approche de la gestion des hommes adoptée par ce dernier fit les gros titres: «Le Président Houndji Otoundou souhaite libérer les prisonniers politiques».
«Les citoyens stupéfiaient par cette annonce ne savaient quoi en dire, tellement cela ne ressemblait pas au personnage. Conditionnée, leur libération devait satisfaire à des exigences ne souffrant d’aucune contestation», écrit-il à la page 114. «En effet, les prisonniers se devaient publiquement prêter allégeance au Président Houdji Otoundou, de reconnaître sa légitimité d’exercer le pouvoir et surtout, qu’il eût été le seul maître incontesté».
«Au pays des joies éphémères» est un roman qui renseigne sur la dictature et l’auteur a voulu attirer l’attention des lecteurs sur le phénomène. Georges Seydu Kunté connut une mauvaise fin. Il fut brulé par Houndji Otoundou, «la main gauche sur la poitrine, ordonna que l’on jouât l’hymne national, comme pour célébrer publiquement un combat durement mené et gagné». «Avec tout ce qui se passait dans la République africaine, tout indiquait qu’en dépit du combat mené, Georges Seydu Kunté vécut «au pays des joies éphémères». C’est de cette façon que l’auteur a conclu son récit.

Narcisse MAVOUNGOU

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