Le théâtre est un art important dans le monde et il est très bien connu au Congo où existent plusieurs troupes de théâtres. C’est un genre d’expression littéraire qui a donné de grands noms à la littérature congolaise, de grands dramaturges. Mais, le théâtre semble aussi connaître un recul. Créée en 1961 par l’I.i.t (Institut international du théâtre), la Journée mondiale du théâtre est célébrée le 27 mars de chaque année, depuis 1962. Le premier message de la Journée mondiale du théâtre a été rédigé par Jean Cocteau.
Depuis, une certaine tradition est née. Chaque année, une célébrité du monde du théâtre fait passer un message autour de cet art, de la culture et de la paix. Tous les instituts de théâtres, professionnels et amateurs, célèbrent aussi cette journée dont les objectifs sont de promouvoir cette forme artistique, pour son bien-être et son rôle pédagogique, sensibiliser les citoyens aux valeurs de l’art dramaturgique et permettre aux communautés du théâtre, de promouvoir leur travail à grande échelle, afin d’obtenir les soutiens dont elles ont besoin.
Malheureusement, les dramaturges congolais tout comme les officiels ne semblent pas accorder de l’importance à cette journée. Notre grand dramaturge, Sony Labu Tansi n’est plus de ce monde. Avec son Rocado Zulu Théâtre et les nombreuses pièces de théâtre qu’il a publiées, il a élargi les portes du théâtre au Congo, genre qui a aussi ses fidèles continuateurs. C’est dans ce contexte que la rencontre de l’I.f.c, le vendredi 31 mars, à 15h, vaut le détour, pour discuter de l’avenir de la création théâtrale au Congo, en prélude à la pièce de théâtre, «L’Ailleurs-Monde express», de Harvey Massamba.