Né le 6 février 1945, à Rhoden Hall, près de la ville de Nine Miles, en Jamaïque, Robert Nesta Marley dit Bob Marley est le légendaire musicien jamaïcain du reggae. Mort le 11 mai 1981, à l’âge de 36 ans à peine, dans un hôpital de Miami, aux Etats-Unis, des suites d’un cancer généralisé, après des soins controversés en Allemagne, il aurait fêté ses 79 ans cette année. Il est celui qui a popularisé la musique reggae à travers le monde, devenant ainsi une grande légende dont l’héritage profite beaucoup à sa famille et à ses ayants-droits. Mais, le mouvement rasta, le rastafari, qui s’est développé en Jamaïque depuis les années 30 et qui a pour musique le reggae dont il était la figure la plus connue dans le monde, a des symboles dont la marijuana.
Bob Marley a adhéré aux postulats spirituels du rasta-farianisme, pour lequel «la consommation de cannabis est sacramentelle», au milieu des années 60. Les paroles de ses chansons ainsi que ses positions politiques ont fait du chanteur «le premier et le plus important diffuseur au monde de la culture du cannabis du 20ème siècle».
Bob Marley est devenu une icône de la culture rasta-farienne. Comme les autres artistes se réclamant de ce mouvement, il a promu l’usage du cannabis dans ses chansons, contre les préjugés de l’époque. En 1977, il fut arrêté à Londres (Royaume Uni), pour possession de marijuana.
Les rastas considèrent au centre de leur foi le lien avec l’identité africaine, la résistance au système socio-économique oppressif qu’ils appellent «Babylone», et l’importance de l’exode vers leur continent d’origine. Parmi leurs pratiques spirituelles, la consommation de marijuana ou ganja est transcendantale. Pour ce mouvement social, culturel et spirituel, «la fleur de cannabis est un sacrement qui nettoie le corps, calme l’esprit et rapproche l’individu du divin». Les rasta-fariens croient que des bourgeons de la plante ont été retrouvés dans le tombeau du Roi Salomon. Ce qui explique l’ouverture des consciences et l’approche de Jah, leur Dieu, à travers les volutes de fumée.
Notons que Robert Nesta Marley était bien plus qu’un musicien talentueux. Son empreinte dans la culture universelle le positionnait également comme un chaman qui prêchait pour un monde meilleur, la guitare à la main et une articulation entre les lèvres.

Roland KOULOUNGOU

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