L’Association Tosala a organisé, du 8 au 21 juillet 2023, dans la salle de réunion de la Maison d’arrêt de Brazzaville, une formation à l’intention de 25 femmes qui y sont incarcérées. Sous le thème, «Malgré ma condition je veux être autonome», cette formation a été rendue possible grâce au soutien des partenaires de l’association, entre autres l’Ambassade de France, le Conseil consultatif de la société civile, le Fnuap, le Festival Zaba, les associations Congo-culture et Adfra.

La cérémonie de clôture de la formation des femmes détenues a connu la présence du directeur de la Maison d’arrêt, le colonel Jean-Noël Komo, de l’assistant du représentant du Fnuap, Bruno Bilombo, du pasteur Lazare Nkouka de l’E.e.c (Eglise évangélique du Congo) et du personnel de la Maison d’arrêt.
Dans son mot de clôture, Maman Crédo, coordonnatrice adjointe de l’Association Tosala et initiatrice de cette session de formation, a encouragé les femmes incarcérées à ne pas baisser les bras, parce que cette formation fait suite aux ateliers Zaba que son association a déjà initiés les mois passés. Au cours de leur formation, les participantes ont suivi trois modules: un atelier sur la musique, axé sur la valorisation de la musique folklorique du Congo profond et d’Afrique, associé à un éveil corporel musical. Cet atelier était animé par l’artiste chorégraphe, Muleck.
Le deuxième atelier a porté sur la fabrication des bijoux en perle et en pagne. Il était animé par Chacha service, une société de la place qui s’est affirmée dans la fabrication des objets d’art. Et le troisième atelier a porté sur l’hygiène menstruelle. Cette formation rentre dans la vision de l’Association Tosala, destinée à redonner l’espoir aux femmes en prison, pour qu’au sortir de ces lieux, qu’elles soient capables de se réinsérer dans la société en se prenant en charge. Elle a été sanctionnée par une attestation de participation.
Pour lier la parole à l’acte, un kit composé de pagnes, seaux, slips, serviettes hygiéniques, etc, a été remis à chaque participante. L’initiative est louable, parce qu’il faut que les femmes incarcérées sentent que rien n’est totalement perdu, après avoir purgé leurs peines d’emprisonnement, mais qu’elles peuvent relancer leur vie sur des bases saines, en apprenant un métier, pendant qu’elles sont en prison. L’Association Tosala fait œuvre utile dans la conscientisation des détenues, pour les amener à espérer un nouvel avenir, après l’épreuve de la prison.

Narcisse MAVOUNGOU

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