En déambulant dans Brazzaville, nos amis communs Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu ont constaté que les mœurs y connaissaient un profond relâchement. Comme leur cousin, Taata Ndwenga, ils relèvent que ce relâchement est tel qu’aujourd’hui, l’oisiveté qui est, dans une certaine mesure, entretenue du fait de l’abandon ou d’un manque d’encadrement sérieux de la jeunesse congolaise par les instances familiales et étatiques, devient la règle et une des causes de perdition de celle-ci. L’alcool, le sexe, la sape deviennent des centres d’intérêt d’une jeunesse qui est en perte de vitesse. D’une jeunesse congolaise qui, malgré elle, est aux abois par manque de repères et surtout d’orientation sociale, morale et spirituelle.
Perturbés et intrigués par le modus vivendi de ces jeunes, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu se sont rapprochés de quelques jeunes qui, dès 10h du matin, étaient assis dans un nganda où ils s’adonnaient à l’alcool ou plutôt à des beuveries. Non seulement ils transpiraient comme des porcs, mais encore ils empestaient avec leur haleine avinée et fétide. Ne pouvant se retenir, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu leur reprochèrent leur penchant à l’alcool de si bon matin. Ces jeunes leur ont répondu de s’occuper de leurs oignons en disant: «Jésus a changé l’eau en vin, non pour se laver la figure avec, mais pour boire. D’ailleurs, dans le Deutéronome, n’y est-il pas écrit: «Là, tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras, des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l’Eternel Dieu et tu le réjouiras, toi et ta famille». D’autre part, n’est-il pas dit que le vin réjouit le cœur? Nous, tu ne nous convertiras jamais. Un point, un trait! Luzingu lua muntu, koopo! Vive Bacchus.
De ces réponses, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu sont restés abasourdis. Ils étaient tout d’un coup impuissants devant ces jeunes bacchantes indécrottables qui sombraient dans l’alcool. Ces jeunes justifiaient leur comportement de beuverie matinale par des versets bibliques. Ces jeunes, qui ont un fort penchant à l’alcool, semblent rappeler les proverbes bibliques qui disent: «Donnez des liqueurs fortes à celui qui périt, et du vin à celui qui a l’amertume dans l’âme; qu’il boive et oublie la pauvreté et qu’il ne se souvienne plus de ses peines».
Ah! Si jeunesse savait, si jeunesse pouvait! Que l’Etat fasse quelque chose, en cette année 2024, année de la jeunesse, pour que cette jeunesse congolaise soit sauvée et qu’elle soit utile à son pays, à sa société. C’est un grand défi. Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!

Diag-Lemba.

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