La tablette tactile est un terminal numérique qui se situe entre le téléphone smartphone et l’ordinateur, qu’il soit portatif ou de bureau. Aujourd’hui, tous ces terminaux numériques offrent les mêmes fonctions, grâce aux applications adaptées et devenues compatibles. Ainsi, une application comme WhatsApp, créée au départ, en 2009, comme système de messagerie instantanée et chiffrée, réservée aux réseaux de téléphonie mobile, a des versions adaptées pour l’ordinateur. Ce qui donne la possibilité d’envoyer très facilement des fichiers, à partir de son ordinateur et de les enregistrer directement aussi sur son ordinateur.
La presse écrite diffuse de plus en plus en ligne. L’impression des journaux étant coûteuse et problématique sur la question du papier, un nombre sans cesse croissant de journaux se limite dorénavant à la diffusion en ligne, au format P.d.f («Portable document format»), application d’ordinateur créée en 1992 et qui a depuis des versions adaptées et compatibles à la téléphonie mobile, facilitant ainsi l’échange de documents, tout en protégeant leur originalité.
Dans le format P.d.f, la tablette tactile apparaît ainsi comme le terminal numérique le mieux adapté, pour la lecture des journaux. Le format de l’écran de la tablette tactile s’apprête mieux à cet exercice que celui du smartphone ou ordiphone, qui est petit. Il est vrai que la plupart des lecteurs lisent maintenant la presse sur leurs téléphones portables smartphones. Mais, à vrai dire, il y a plus de plaisir à le faire avec une tablette tactile, quand on en dispose bien évidemment. La tablette numérique se présente mieux aussi pour la télévision. Suivre les émissions de télévision ou les vidéos sur l’écran d’une tablette tactile est mieux que sur celui du smartphone. Au-delà, c’est une question de goûts et de couleurs comme on dit, car il y a des lecteurs qui sont habitués à leurs smartphones. Le format de la tablette numérique est, par contre, moins adapté pour le téléphone. Ce qui fait sa difficulté à supplanter le smartphone.
Toujours est-il qu’avec l’évolution des T.i.c (Technologies de l’information et de la communication), la presse écrite, c’est-à-dire les journaux tels qu’on les connaît dans leur version papier seront de moins en moins produits. Les coûts économiques n’étant pas rentables, il faut que la presse soit soutenue pour maintenir l’impression sur papier. Faute de soutien, la presse écrite oriente sa diffusion en ligne, en format P.d.f. C’est un moyen de diffusion qui permet d’atteindre un nombre de lecteurs plus important, mais qui dématérialise la présence du journal. Certains lecteurs n’arrivent pas à s’y adapter, car habitués à voir le journal dans son aspect physique. Or, le journal papier est devenu lourd, économiquement parlant. Sa distribution sur le marché est l’autre facteur qui absorbe des ressources financières et qui ne permet pas d’atteindre un grand nombre de lecteurs. Certains lecteurs, quand ils reçoivent le journal en format P.d.f, l’impriment et le mettent à la disposition de leurs clients.
Seulement, il faut dire aussi qu’avec les informations en ligne, les lecteurs sont si submergés que beaucoup ne lisent même plus les journaux qu’ils reçoivent. Bref, le temps manque. Les mauvaises habitudes ne tardant pas aussi à s’installer, ils deviennent sous-informés, dans un contexte de surabondance d’informations en ligne. Mais, il ne faut jamais oublier que c’est en lisant qu’on se cultive. Alors, même s’il y a surabondance d’informations en ligne, un lecteur doit toujours avoir les journaux qu’il lit en priorité, pour son information et sa culture, en se ménageant du temps pour cela.

Jean-Clotaire DIATOU

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