Qu’ils sont rafraichissants ces effluves légers des flots se brisant sur les cataractes du majestueux cours d’eau central! Ils se déclinent en verves humoristiques nourries par le parler ordinaire des éphémères ordinaires et croqués par la magie de l’intelligence artificielle.
Qu’elle est revivifiante cette éclosion de talents sur la toile, qui nous sort de la torpeur monotone de cette existence sans scandales novateurs! Des éphémères d’outre-rive et réciproquement innovent dans la comédie, pour le plus grand bien de nos zygomatiques. Qu’elles sont belles ces couleurs verdoyantes, ambrées, pourpres, cramoisies et pervenches! Elles décorent avec le même éclat les représentations visuelles du gardiennage obligé d’un cours d’eau.
Qu’elles sont nulles les impolitesses vociférées ici et là par des accrocs aux polémiques, qu’elles soient politiques ou tout simplement roturières! Rien d’étonnant à cela, parce que l’irrespect d’autrui est la cause du désordre observé ici et là. Même à des occasions solennelles, il arrive que certains éphémères, peut-être par inculture, ne connaissent pas les devoirs de l’hospitalité.
Qu’il est difficile de garder la puissance de l’eau, elle qui produit de l’énergie! Confier sa garde et même sa gestion à l’altérité est une inconscience, voire une faute politique; parce que l’énergie est un attribut de la souveraineté. Même les Dieux avaient perdu la leur sur les éphémères, faute d’avoir assuré une garde convenable du feu sur le Mont Olympe. Un épi de maïs, auprès d’une chute d’eau, est un signe d’abondance. Il n’est donc pas réaliste de faire garder les chutes d’eau par quelqu’un d’autre. S’il vous détourne toutes les eaux, votre agriculture et vos centrales hydroélectriques deviennent sans objet; et votre économie et votre sécurité périclitent.
Qu’ils sont critiques, sous couvert d’humour, ces morceaux de rap et autres arts urbains! On garde le fleuve, parce que notre sport n’existe plus. Ah, sur les rives des fleuves de céans, nous sommes assis et nous pleurons, en nous souvenant des riches moments où nous fûmes champions d’Afrique, au foot et au handball. Ceux à qui nous avons appris à jouer, ceux à qui nous avons confié nos entraîneurs sont devenus meilleurs que nous. Parce que, voilà, le mwana foot a disparu, l’O.n.s.s.u a disparu, le sport interdépartemental a disparu, les terrains de sport ont disparu et ceux qui existent abritent autre chose que du sport.
Il en est ainsi de plusieurs domaines de la vie nationale. Même le ramassage des ordures devient un mystère et les nids de poule, une normalité. Quant à l’école, la santé, l’eau, l’électricité et le curage des caniveaux, il faut que le Sphynx sorte de ses cavités un Prométhée de céans pour les réhabiliter. Sinon, on n’aura même plus la force de garder les eaux du fleuve. Encore que l’on puisse se demander si le fleuve a besoin d’être gardé. Il nous demande plutôt de vivre en harmonie avec lui.

Prométhée

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