Mme Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat française auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, a effectué une visite de travail, du 19 au 22 décembre 2022, à Brazzaville, au cours de laquelle elle a procédé à la signature de conventions de financement du P.u.d.t (Programme d’utilisation durable des terres), visité la corniche où elle a planté un arbre et un Cefa (Centre d’éducation, de formation et d’apprentissage). Elle a également tenu un point de presse à Brazzaville.
La signature des conventions de financement du P.u.d.t a eu lieu au siège du Ministère de l’économie et des finances, avec Mme Ingrid Olga Ebouka Babakas, ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, représentant le ministre de l’économie et des finances. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Maurizio Casciolo, directeur de l’A.f.d, des ambassadeurs représentants du conseil d’administration de la Cafi (Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale) au Congo.
Les montants engagés pour la mise en œuvre du P.u.d.t s’élèvent à 24,5 millions d’euros. Ce programme vise à soutenir les efforts engagés par le gouvernement congolais, pour structurer son approche nationale d’aménagement du territoire, en accompagnant notamment l’élaboration du plan national d’affectation des terres, de schémas départementaux pilotes.
«Cette signature vient réaffirmer les engagements formalisés dans la lettre d’intention de Cafi signée le 3 septembre 2019, par le Président de la République du Congo ,Denis Sassou-Nguesso, et le Président de la République Française, Emmanuel Macron», a rappelé la secrétaire d’Etat. Le P.u.d.t (Programme d’utilisation durable des terres) vise à appuyer l’atteinte de 22 des 52 engagements fixés par cette lettre d’intention, pour mettre en œuvre la trajectoire nationale de développement bas carbone au Congo. «Le P.u.d.t offre en effet l’opportunité, pour le pays, non seulement de remplir ses engagements pris auprès de la communauté internationale, mais également d’inscrire les objectifs de son P.n.d 2022-2026 dans une trajectoire bas carbone, responsable et plus résiliente», a précisé la ministre Ebouka Babakas.
La visite du Cefa (Centre d’éducation de formation et d’apprentissage) dirigé par Mme Audrey Gwladys Mpansou a été l’occasion, pour la secrétaire d’Etat française, de parler de l’emploi des jeunes: «Les grands défis que nous avons, partout dans le monde, sont les questions d’éducation, de formation. Comment on peut être bien formé et ensuite trouver un travail. Les Cefa répondent exactement à cette démarche. Je sais que les difficultés sont nombreuses, mais votre gouvernement a créé les centres d’éducation de formation et d’apprentissage… Le soutien à la formation et à l’emploi des jeunes est au centre de la politique du Président de la République Française, Emmanuel Macron, qu’il a mis au cœur de ses partenariats entre la France et les pays du continent africain en général et la France et le Congo en particulier… Nous avons investi 30 millions d’euros dans le secteur de la formation, pendant dix ans, en partenariat avec le gouvernement de votre pays. Notre partenariat offre des opportunités, il a financé 500 centres de formation, comme celui-ci en collaboration avec le secteur privé, qui forme déjà près de 1000 jeunes par an. Je profite de vous annoncer que dans les prochains jours, nous allons lancer le Projet Mosala, un projet à plus de 10 millions d’euro dont 3 millions viennent de l’Union européenne, pour soutenir les jeunes femmes dans la recherche de l’emploi».
Propos recueillis par
Chrysostome FOUCK ZONZEKA