Dans le cadre du Projet «To lobela ya ngo» (Parlons-en), visant à accroître l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive aux adolescents ainsi qu’aux jeunes, l’Association S.o.s femmes du Congo a organisé, vendredi 16 février 2024, dans la salle de conférence de l’Unfpa, à Brazzaville, un atelier de formation des journalistes sur «la santé sexuelle et reproductive des jeunes». L’objectif de cet atelier, co-animé par Mmes Natachia Ekiana et Wilna Ganongo, toutes deux membres de ladite association, est de «sensibiliser les professionnels des médias, en leur fournissant des informations précises et fiables, pour vaincre les mythes et tabous ancrés dans ces sujets».

Les questions de santé sexuelle et reproductive sont considérées comme des tabous. Or, il est donc nécessaire de les connaître. Face aux préjugés et au manque de connaissances sur ces sujets, l’Association S.o.s femmes du Congo, sous l’autorité de sa directrice exécutive, Mme Victorine Moungali, s’est depuis 2022, engagée, à travers le Projet «To lobela ya ngo» à transmettre des informations pertinentes à un large public, dans le but de briser les barrières culturelles et de promouvoir une conversation ouverte sur la santé intime.
Il est donc important de parler de santé sexuelle et reproductive à chaque étape de la croissance, car tout au long de la vie, les changements dans le corps suscitent de nouvelles préoccupations. Dans le cas des enfants, définir le nom des organes génitaux dès le plus jeune âge leur permet d’être attentifs à tout signe avant-coureur en cas d’abus. Parler clairement peut même aider les enfants à signaler si quelqu’un les touche ou s’ils sont maltraités.
Concernant les droits sexuels et reproductifs, Mme Nasthia Ekiama a expliqué qu’«ils sont directement liés aux droits de l’homme et aucun être humain ne peut y renoncer». Elle a cité l’article 16 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans son alinéa 2, qui stipule que «le mariage ne peut être conclu qu’avec libre et plein consentement des futurs époux». Dans ce sens, «nous avons, tous, le droit de les exercer librement, spontanément et sans subir de pressions à chaque instant de la vie», a-t-elle affirmé.
Pour sa part, Wilna Ganongo a expliqué qu’«il est important de parler de santé sexuelle et reproductive pendant l’adolescence, car à ce moment-là, les enfants commencent à montrer des changements dans leur corps qu’ils ne comprennent pas, ils peuvent donc être affectés non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement, car la façon de penser change et des facteurs appelés facteurs sexuels secondaires apparaissent dans le corps… Ces changements affectent les adolescents».
Par ailleurs, il est indispensable que les femmes choisissent une méthode contraceptive adaptée à leurs besoins: pilules orales; implants; injectables; patchs; anneaux vaginaux; dispositifs intra-utérins; etc. Chaque mécanisme a une action et un niveau d’efficacité différents, lorsqu’il s’agit d’éviter les grossesses non désirées, même si le préservatif est la seule méthode capable de réduire les I.s.t (Infections sexuellement transmissibles). Créée en 2019, l’Association S.o.s femmes du Congo a lancé, en octobre 2022, le Projet «To lobela ya ngo» prendra fin en septembre de cette année.

Roland KOULOUNGOU

Plus d’info : www.sosfemmesducongo.blog

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