Il y a des procédures qui paraissent être des solutions idoines aux problèmes qui se posent aux éphémères. C’est le cas du regroupement d’experts et autres décideurs qui agitent des idées, pour formuler une solution à un problème donné. S’inspirant de ce qui s’est passé dans les années 1700 au Septentrion, ces types de regroupement portent le nom «d’états généraux». C’est ainsi que l’on parle des états généraux de l’éducation par exemple. Ils «visent à trouver des approches novatrices pour la résolution des problèmes qui minent le système éducatif».
Il n’est pas toujours nécessaire de chercher très loin les réflexions sur les approches novatrices, pour améliorer un système scolaire. Il n’est pas toujours nécessaire de remuer ciel et terre pour résoudre les problèmes que l’humanité se pose. Il arrive, parfois, que quelques idées ou quelques actions simples correspondent le mieux à ce qu’il y a à faire, en lieu et place des quelques grandes résolutions qui, souvent, se perdent dans les tiroirs bureaucratiques. C’est ainsi que quelques idées émises par un éphémère de céans peuvent servir de point de départ de la refondation de l’école de céans. Voici une étape de son discours:
«L’école devrait donc offrir à l’enfant des meubles adaptés, des classes agréables, des cours de récréation et des toilettes sûrs, propres et accueillants. Une recherche devrait être menée sur l’impact de l’aménagement d’une salle de classe sur la santé et l’apprentissage. Ainsi, en tenant compte des progrès dans le design et les techniques, des paramètres tels que l’aération, l’éclairage, les couleurs, le sol et le mobilier devraient être pris en compte dans la conception des salles de classe».
«Alors que dans une approche transformationnelle, certains pays adaptent les tables et chaises à la taille des élèves (table individuelle, table et chaise réglables en hauteur, etc.), le Congo continue à utiliser le modèle de bancs hérité de la colonisation, sans aucune adaptation à la morphologie des apprenants ou à la nature des disciplines enseignées, les pupitres avec encrier, même si l’encre a disparu depuis longtemps. En Allemagne par exemple, il a été initié un projet intitulé, «la salle de classe pour mieux se porter et mieux travailler», pour comprendre l’impact qu’une salle de classe peut avoir sur la santé et le rendement scolaire de l’enfant. Le nouveau rapport à la connaissance passe, donc, par la définition de l’ergonomie du système éducatif, notamment par rapport aux disciplines enseignées.
L’école est agréable, lorsque les effectifs permettent un apprentissage de qualité. La pléthore dans l’école congolaise est un handicap à l’émergence des ressources humaines pour le développement, parce que, dès l’école de base, l’encadrement est de mauvaise qualité. Cela explique la médiocrité du niveau d’instruction des apprenants congolais, tant au niveau de l’école de base que de l’université. Une des solutions transformationnelles est de faire jouer la décentralisation à fond, pour que les communes, qui sont en prise directe avec les populations, gèrent les services publics essentiels, tels que la santé et l’enseignement de base.
Le niveau local est le mieux placé pour l’évaluation de l’évolution de la population en âge d’être scolarisée, pour la détermination des besoins en moyens d’enseignement, notamment en salles et tables bancs, par conséquent pour l’élaboration de la carte scolaire, aux fins de distribuer convenablement les moyens scolaires, et pour le recensement numérisé du personnel de l’enseignement, aux fins de déterminer le déficit réel».
Mais, puisque personne n’est prophète chez soi, allons seulement, comme parle la rue.

Prométhée

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