Le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou, ministre du commerce, de la consommation et des approvisionnements, a tenu une rencontre, jeudi 23 mars 2023, dans la salle de réunion du Ministère des affaires étrangères, à Brazzaville, avec les minotiers, les boulangers et les consommateurs, pour les entendre sur leurs préoccupations. A l’issue de cette rencontre, où il a été question aussi du respect du grammage et du prix du pain, il a annoncé la mise en place des brigades à la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales, avec pour mission de procéder à des contrôles dans toutes les entreprises commerciales (supermarchés, boulangeries, salons-pâtisserie, restaurants, etc) sur le nombre de Congolais employés par chaque entreprise, conformément à la loi.

Au cours de la rencontre, le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou a insisté sur le respect du grammage et du prix du pain. Pour lui, les boulangers ne doivent ni diminuer le grammage du pain ni augmenter le prix du pain. «Le gouvernement tient à la filière pain. Le prix du pain et son grammage doivent être respectés», a-t-il insisté. Or, les boulangers trouvent qu’avec le prix actuel du sac de farine, il est difficile pour eux de relever ce pari. Raison pour laquelle ils veulent faire bouger les lignes.

Une vue de l’assistance.
Une vue de l’assistance.

Pourtant, sur le marché international, le prix de la farine a maintenant baissé. Pour le porte-parole des boulangers, M. Mayala, les boulangers sont venus à cette rencontre pour défendre leur cause, car «ils subissent, jusqu’aujourd’hui», un prix du sac de farine qui ne les arrange pas. Raison pour laquelle ils ont remis au ministre en charge du commerce, un document expliquant leur situation. «Accordez-moi deux mois pour y travailler, après nous allons évaluer», a répondu le ministre d’Etat N’Silou.
Sur la question de la baisse du prix de la farine, les minotiers ont expliqué qu’ils sont encore sur les anciens stocks. Donc, il faut attendre encore deux mois, à partir de juin-juillet, pour que les nouveaux prix soient répercutés. Ainsi, «d’ici juin-juillet, le prix du sac de farine aura baissé et la situation sera favorable pour les boulangers», a expliqué le ministre. Le protocole d’accord qui a été à la base de l’échange, lie le gouvernement et les minotiers. Donc, les boulangers ne sont pas concernés.
Toujours en ce qui concerne le pain, le ministre d’Etat N’Silou est revenu sur ses mises en garde. «Le boulanger qui va aller au-delà de ce qui est prescrit dans la circulaire 155, je fermerai sa boulangerie et s’il est étranger, je le mettrai dans l’avion», a-t-il affirmé. Donc, les boulangers ont été invités au respect des lois et règlements en République du Congo, même dans le transport du pain.
Les boulangers en ont profité pour dénoncer «la présence de la farine de pain dans le marché, alors qu’elle est réservée aux boulangers». Les consommateurs ont dénoncé, quant à eux, le non-respect de la note circulaire. Selon eux, le grammage du pain n’est pas respecté et les conditions de transport du pain ne sont pas bonnes. On continue de transporter le pain dans des brouettes, des motos.
Il faut dire que la discussion était libre. Dès le départ, le ministre d’Etat N’Silou avait expliqué qu’il était envoyé par le gouvernement, afin de discuter avec les minotiers, les boulangers et les consommateurs. Il aurait été ensemble avec son collègue, ministre en charge du budget, mais qui n’a pas pu malheureusement être là. «Le gouvernement nous a envoyés discuter avec vous, afin de dissiper les malentendues. Je serai ici avec mon collègue du budget. Cela signifie que vos revendications nous sont parvenues. Soyez libres d’en parler», avait-il fait savoir, d’entrée de jeu.

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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