Des rumeurs sur un éventuel remaniement gouvernemental. Il y en a qui parlent même de la formation d’un gouvernement d’union nationale, on ne sait trop pour quelle raison, puisque la majorité actuelle bénéficie d’une grande stabilité et même si elle se renforce avec l’arrivée d’autres partis, cela ne justifie pas la mise en place d’une équipe gouvernementale d’exception, baptisée d’union nationale.
Le travail de réformes économiques engagé à travers le programme de redressement accompagné par le Fonds monétaire international (F.m.i) s’avère prometteur et ses résultats sont encourageants sur le plan macro-économique. Les conclusions de la quatrième revue effectuée par la mission du F.m.i témoignent de la bonne direction prise. Dans les perspectives macro-économiques de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), le Congo est en bonne position, avec comme seul écueil, la dette publique qui représente, aujourd’hui, 93,77% du P.i.b (Produit intérieur brut), soit 23 points de base au-dessus de la norme Cemac qui est de 70% du P.i.b. Grâce au plan de résilience, l’inflation est tout de même contenue à un niveau acceptable, en dépit des facteurs internationaux défavorables, avec la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient. Comme escompté, la croissance économique est attendue cette année, à 4% selon le F.m.i.
C’est au niveau micro-économique où l’impact des réformes n’est pas encore ressenti comme il se doit par les populations. Si les salaires des fonctionnaires de l’Etat sont régulièrement versés à la fin de chaque mois, dans le secteur privé et les structures à budgets de transfert, cette performance est toujours attendue. Le remboursement difficile de la dette publique intérieure ne permet pas au secteur privé de se relancer convenablement. Les difficultés économiques se manifestent encore au sein des couches sociales, en raison du niveau de chômage élevé et des pertes d’emplois. Raison pour laquelle le F.m.i insiste d’ailleurs sur la nécessité de «réorienter les dépenses publiques vers les besoins sociaux et les infrastructures essentielles».
C’est autant dire que le programme des réformes permet de remettre l’économie nationale sur une bonne voie de relance. Dans ces conditions, un bouleversement profond de la configuration de l’exécutif aura comme effet, à coup sûr, de retarder ce programme de réformes, après une récession qui dure depuis 2015. Cela ne se comprendrait tout simplement pas, même si des retouches sont toujours possibles.

L’HORIZON AFRICAIN

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici