Parmi les pistes des solutions que l’on pourrait préconiser pour aider la jeunesse congolaise à se revêtir du nouveau manteau de valeurs cardinales dont:
1- aimer le Congo, notre patrie, être fier d’en être citoyen et se disposer à le respecter, à l’honorer et à le défendre jusqu’au péril de sa vie;
2- promouvoir et inculquer la culture de l’excellence et de la compétence: nul n’ignore que ce sont des hommes et des femmes, tous excellents, diplômés, doués de savoir et de savoir-faire dans les différents domaines d’activités et qui sont les artisans du développement de tout pays;
3- promouvoir la culture de la créativité, de l’esprit d’initiative et d’entreprise;
4- promouvoir la culture du vivre ensemble et de la pratique de la solidarité.
Il sied de signaler, sans vergogne, qu’aujourd’hui dans notre pays, les Congolais vivent malheureusement dans un environnement de méfiance, d’égoïsme, d’égocentrisme, de jalousie, de haine, de délation, de tribalisme et de méchanceté. Il est on ne peut plus important de souligner que la culture du vivre-ensemble et de la solidarité doit être une valeur cardinale que tous les Congolais doivent, coûte-que-coûte cultiver entre eux, pour que désormais, les relations entre Congolais ne soient empoisonnées par des conditions tribales, religieuses ou philosophiques. Il faut créer ou mettre sur pied, comme en 1959, un service civique de la jeunesse.
Pourquoi un service de la jeunesse? Le service civique de la jeunesse aura, entre autres, comme objectif:
– insuffler aux jeunes gens la foi dans les destinées de notre pays;
– utiliser des jeunes qui jusque-là ne trouvent ou ne trouvaient pas dans l’immédiat à s’employer, en les affectant à des tâches rentables pour notre pays, les former moralement et techniquement pour leur permettre de s’insérer dans la vie nationale à l’issue de leur passage au service civique.
Le passage de ces jeunes désœuvrés, victimes pour la plupart de l’exode rural, contribuerait à créer, chez eux, comme je l’ai écrit plus haut, le sens civique et l’esprit de solidarité nationale.
D’autre part, les jeunes volontaires pour un reclassement rural iraient en formation dans des villages de reclassement où ils suivraient une formation professionnelle accélérée prodiguée par des éducateurs de toutes disciplines: enseignement; génie rural; agriculture; élevage. L’encadrement et la conduite générale relèveraient des officiers de notre armée, commandés par un officier supérieur spécialiste des écoles de formation de jeunes.
Enfin, pour ceux qui ne seraient volontaires ni pour le reclassement rural, ni pour l’édification des villages extra-coutumiers, leur emploi serait prévu dans le cadre des grands travaux définis par l’Etat.
Le service civique de la jeunesse, organisme de rééducation, de récupération et de formation, serait la preuve de l’intérêt que la République porte à sa jeunesse et du soin avec lequel il prépare son œuvre.
L’œuvre, cela va sans dire, requiert de la patience et l’on pourrait souhaiter aller vite. Le programme est trop grave et sérieux, pour y appliquer des solutions hâtives. Seule une action méthodique et tenace peut apporter à la situation de cette jeunesse, l’amélioration qu’elle en droit d’espérer. Seule une action méthodique et tenace peut amener les jeunes qui sombrent dans le banditisme, à renoncer au port des armes. Il nous faut éviter, coûte-que-coûte, que cette jeunesse ne devienne le terreau des gangs ou des bandes armées comme en Haïti ou dans certains pays de l’Amérique du Sud et qui écumeraient nos villes et nos campagnes. Ne dit-on pas qu’il faut prévenir que guérir?

Dieudonné
ANTOINE-GANGA.

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