Le président de la Fecocy (Fédération congolaise de cyclisme), Arsène Rufin Bakouétana, est sorti de son mutisme, après avoir été blanchi par la C.c.a.s (Chambre de conciliation et d’arbitrage de sport), après plusieurs audiences sur la plainte adressée contre lui suite à son élection à la tête du bureau exécutif de la Fecocy, lors de l’assemblée générale du 22 novembre 2020. Libéré de cette pesanteur, il peut enfin se consacrer à relancer les activités de la fédération.

Reçu par la rédaction de L’Horizon Africain, lundi 19 mars 2023, le président de la Fécocy, Arsène Rufin Bakouétana, a rappelé la genèse de son élection à la tête de la fédération, avec tout ce qui s’est passé de long feuilleton judiciaire à la C.c.a.s. Il a rassuré les cyclistes et les mordus du vélo, la petite reine de la route, de la reprise des compétitions officielles dont le Tour du Congo. «J’ai reçu la correspondance de Monsieur le ministre, à travers le directeur de cabinet qui me demande de travailler avec les experts, pour l’organisation du Tour du Congo», a-t-il indiqué.
Au sujet de l’équipe nationale de cyclisme, Rufin Arsène Bakouétana a promis de mettre en place une sélection digne de ce nom. «Je vais rendre notre équipe en phase avec les autres équipes, et qu’elle soit surtout compétitive, car depuis plus d’une décennie, nous n’avions plus eu d’équipe nationale digne de ce nom. Le rendement de l’équipe nationale passée n’est pas bon, car une équipe nationale ne peut être composée de trois frères issus de la même fratrie. Comment se faisait ce classement pendant 8 ans? Les frères Ntsikayas, André, Marc et Roland. Fini ce genre de pratiques! J’ai fait venir un entraîneur burkinabé, M. Kaboré, qui nous a été envoyé par le président de la Fédération de cyclisme du Burkina-Faso, avec pour vocation de rehausser le niveau de notre équipe nationale», a-t-il dit.
Concernant le matériel de l’équipe nationale, le président de la Fécocy confie que des efforts sont en train d’être fait. «J’ai effectué un voyage en France, profitant d’une mission de service. Je suis allé également rencontrer les organisations des sports de France, avec pour message: la tradition du cyclisme remonte de la colonisation. Ainsi, j’ai demandé qu’il vole au secours du cyclisme congolais. La France m’a orienté vers le Burkina-Faso et le Cameroun, pour développer une coopération Sud-Sud. Mais entretemps, j’ai fait un effort personnel de déposer une caution sur 6 vélos de l’équipe nationale. Pourquoi? Je suis parti du Congo avec l’esprit que le matériel de l’équipe nationale est séquestré par mes prédécesseurs, André Ntsikaya et sa clique. Et je ne saurais vous le dire comment il est rentré en possession des vélos de marque La Pierre, qui coûtent excessivement cher, près de 5 millions de francs Cfa l’unité, avec une garantie de 10 ans. Les autorités du sport sont au courant», a-t-il indiqué.
En ce qui concerne le programme annuel, la compétition phare sera le championnat national. «Je vous avoue que, bien que les soubresauts de la justice m’aient empêché de travailler, aujourd’hui, il n’y a plus rien, la sentence qui courait ne peut plus produire d’effet. La situation est revenue à la normale. C’est Monsieur Bakouétana et son bureau qui sont élus. Nous devons donc travailler. Pour les deux ans qui restent, nous allons tout donner, afin que la petite reine roule au Congo, avec le championnat national, en mai 2023. J’ai fait le tour du pays pour voir et lancer les entraînements dirigés dans les départements Sud et centre et d’ici là, il y aura la mise en place des ligues», a-t-il conclu. Alors, bon vent à la petite reine de la route, qui, de nouveau fera parler d’elle dans le pays comme par le passé.

Luze Ernest BAKALA

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