Le coordonnateur national des réseaux et associations œuvrant sur la gouvernance démocratique et électorale (Coraged), Céphas Germain Ewangui, a présidé, mercredi 20 mars 2024, à la Maison de la société civile, à Brazzaville, une séance d’information et de restitution de la réunion sur l’introduction de la biométrie dans le processus électoral, tenue le 12 mars 2024, à Brazzaville, par le ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, avec l’ensemble des parties prenantes.

Pour Céphas Germain Ewangui, la société civile a un grand rôle à jouer dans l’amélioration et le renforcement de la gouvernance électorale. Il justifie cette thèse en s’inspirant de l’ancien président français, Georges Clemenceau, qui disait: «La guerre était une chose trop sérieuse pour être laissée entre les mains des militaires». Autrement, «l’organisation des élections démocratiques est une chose trop sérieuse pour être laissée entre les mains des seuls politiciens», a-t-il dit. Puisqu’aussi bien, «nous avons, nous, organisations de la société civile, une importante responsabilité, non seulement en termes de contribution dans la recherche des solutions aux défis auxquels notre pays est confronté, mais aussi, de manière particulière, dans la bonne marche ou non, de la démocratie. Pour le cas d’espèce, dans l’accompagnement des processus électoral», a-t-il poursuivi.
La rencontre entre le ministre Mboulou, les partis politiques de la majorité, de l’opposition, du centre, des organisations de la société civile dont l’objet sur l’organisation des élections, s’est inscrite, entre autres, autour de: la mise en œuvre effective de la biométrie dans le processus électoral et la refonte de la loi électorale.
Au cours de cette entrevue, Raymond Zéphirin Mboulou a rappelé les différentes rencontres successives de dialogue national tenus, à compter de 2009, à Brazzaville, Ewo, Dolisie, Sibiti, Ouesso, Madingou et Owando, ainsi que les différentes recommandations issues de ceux-ci. Au nombre de ces recommandations, une seule, à ce jour, n’a pas encore connu d’exécution. Il s’agit de la biométrie. Pour les prochaines élections, il est question que la biométrie entre pleinement en exécution, en se basant sur les résultats du recensement général de la population et de l’habitat. Le ministre de l’intérieur a, en outre, souligné la nécessité, après tant de modification, de réaliser la refonte complète de la loi électorale. Il a précisé que tout ceci se fera avec la pleine participation de toutes les parties prenantes au processus électoral.
Dans leurs interventions, les chefs des délégations des parties prenantes ont salué la démarche du ministre qui, depuis 2009, et au nom du gouvernement, organise les concertations nationales politiques, pour rechercher le consensus national, dans la tenue des élections. Pascal Tsaty Mabiala, chef de l’opposition politique, a présenté la difficulté qui est la sienne dans la constitution d’une délégation consensuelle de l’opposition, par rapport à la panoplie des composantes, sous-composantes et fractions.
Céphas Germain Ewangui a, pour sa part, fait constater que, malgré le principe de parité acté dans le pays, notamment dans la loi fondamentale, toutes les délégations à cette rencontre n’étaient exclusivement constituées que des hommes, à l’exception de la délégation de la société civile constituée de façon paritaire.

Joseph MWISSI NKIENI

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